- Première partie : introduction
- Deuxième partie : La construction historique du mot violence
A) L'usage courant
La violence est aussi un fait, caractérisé par l'abus de la force, dans le but de contraindre quelqu'un contre sa volonté. Elle s'oppose à la conciliation et au dialogue - faire violence à quelqu'un - et donc au droit.
Le mot violence a ainsi la particularité de désigner à la fois une manière d'être, une action et la valeur qui s'y rattache : l'intensité et l'usage de la force ainsi que le dommage causé à autrui. C'est dire si la violence se caractérise plus facilement qu'elle ne se définit…
B) Le sens juridique
Le droit cherche à définir plus précisément la violence, ou plus exactement, les violences :
"Actes par lesquels s'expriment l'agressivité et la brutalité de l'homme dirigés contre ses semblables et leur causant des lésions ou des traumatismes plus ou moins graves".
Le nouveau Code Pénal (chapitre II, section I, pour ce qui concerne les atteintes volontaires), dans ses articles 222-7 à 222-16 - Des violences - et 222-17 et 18 - Des menaces - utilise le terme générique de violences pour désigner l'ensemble des infractions constituant une atteinte à l'intégrité des personnes.
Si les violences sont généralement liées à l'emploi de la force physique, suivi d'atteintes physiques durables, certaines ne peuvent cependant être assimilées à des "coups et blessures".
De gravité moindre, elles sont assimilées à des "voies de fait". D'autres, dites plus "légères" sont réprimées par des contraventions de police (saisir une personne au corps, lui claquer une porte au nez, lui cracher à la figure…).
Les violences constituent soit un délit, soit l'élément constitutif d'un délit, ou d'une circonstance aggravante, ou encore un fait générateur d'excuses.
Le droit privé élargit encore l'incrimination (article 1112 du Code Civil) :
"la violence caractérise la contrainte exercée sur la volonté d'une personne pour la forcer à contracter".
Elle peut motiver l'annulation de l'acte ou du contrat lorsque le consentement a été extorqué sous l'empire de la crainte.
Dans des conditions strictement définies, la loi autorise certaines violences (sport, chirurgie, maintien de l'ordre).
L'approche juridique de la violence, bien que plus précise, se réfère également à la norme, celle de "l'intégrité de la personne" et n'est donc pas une valeur absolue.
Elle considère non seulement les actes d'agression portant effectivement atteinte à l'intégrité corporelle (sans nécessaire intention homicide) mais aussi ceux entraînant un trouble psychologique.
C) La définition retenue
Tout comme le normal et le pathologique, l'appréhension de la violence dépend des valeurs et des critères en vigueur dans une société ou un groupe, à une époque considérée.
L'idée de violence est chargée de valeurs positives ou négatives, en rapport avec les situations jugées normales ou légales. Ces normes peuvent êtres institutionnelles, juridiques, culturelles, personnelles.
Elle introduit la menace de l'imprévisible, du dérèglement, du chaos : "cet élément d'imprévisibilité totale que nous rencontrons à l'instant où nous approchons du domaine de la violence"(1).
La violence porte ainsi en elle l'idée d'une infraction à une norme établie.
Ainsi, à certaines époques, le crime et la répression étaient considérés comme une composante normale de la vie quotidienne. J.C Chesnais nous dit que "l'histoire de la violence contredit l'imaginaire social"(2) . Il observe un recul séculaire de la violence qu'il met en lien avec le développement du processus du contrôle étatique (appareil répressif justice/police et institutions), la diminution de la mortalité (valorisation de la vie humaine) et le recul de la faim.
Pour cet auteur, la demande de sécurité augmente du fait même que la violence régresse. C'est pourquoi il nous met en garde contre le piège qui consisterait à assimiler une montée du sentiment d'insécurité à une aggravation de la violence réelle.
La lecture historique nous enseigne que la sensibilité à l'égard du fait n'est finalement que très peu corrélée à sa positivité. De la même façon, la perception du caractère violent d'une situation s'érode avec le temps. L'impact d'un attentat, par exemple, est bien plus grand qu'une guerre civile qui n'en finit pas, alors que les conséquences objectives, humaines et matérielles, sont sans commune mesure.
Lorsqu'on parle de la violence, il est donc impossible de dissocier les faits de la façon de les appréhender. En donner une définition universelle se révèle dès lors impossible.
Parmi les définitions proposées dans la littérature, nous avons été séduits par celle d'Yves Michaud. Elle présente pour nous l'intérêt d'inclure les diverses situations dans lesquelles la violence peut s'exercer ainsi que les différentes atteintes qui en résultent. Elle prend ainsi en compte les trois grandes formes de violence : physique, économique et symbolique (ou morale).
La notion d'interaction autour de laquelle elle s'articule nous paraît fondamentale. Elle sous-tend la triade dont on ne peut faire l'impasse lorsqu'on s'intéresse aux phénomènes violents : l'auteur, la victime et la situation.
Nous retiendrons donc la définition suivante dans le cadre de notre recherche :
"Il y a violence quand, dans une situation d'interaction, un ou plusieurs acteurs agissent de manière directe ou indirecte, massée ou distribuée, en portant atteinte à un ou plusieurs autres, à des degrés variables, soit dans leur intégrité physique, soit dans leur intégrité morale, soit dans leurs possessions, soit dans leurs participations symboliques et culturelles."(3)
La relativité et le caractère quasi-indéfinissable du concept permettent que l'on emploie le mot "violence" pour qualifier de multiples situations. Agressivité, agression, acte violent et dangerosité sont ainsi des termes qui se substituent aisément les uns aux autres dans le langage courant. Le discours psychiatrique quotidien n'échappant pas à cette confusion, il nous semble nécessaire de distinguer ces quatre notions.
1. L'agressivité
Nous définissons l'agressivité comme la "tendance à attaquer". Le terme est emprunté au latin ad gradere, "marcher vers" et complété du suffixe - ite de item, "semblable", "comme si". L'agressivité est un instinct élémentaire, au même titre que la faim et la sexualité, que réfrène l'action de facteurs extérieurs tels que les règles et les interdits. L'agressivité est au service du vivant. Elle est utile au développement de l'individu, de son appareil psychique et de ses facultés. La civilisation et la culture domestiquent cette tendance naturelle et lui permettent de s'exprimer dans des formes acceptables et si possible, non violentes.
L'agressivité n'est pas nécessairement nuisible et ne peut être assimilée à de la violence.
2. L'agression
L'agression constitue l'expression comportementale de l'agressivité, c'est à dire l'action d'attaquer. Elle qualifie, selon le Grand Larousse de la Langue française, "une attaque non provoquée et subite".
L'agression est un comportement social qui prend son origine et se réalise dans une relation à autrui. Elle s'exprime dans une interaction : […] "une conduite d'agression est inconcevable sans la présence d'autrui, il n'y a pas d'agression sans victime."(4)
3. L'acte violent
Si la violence est sous-tendue par l'agressivité, elle échappe aux mécanismes de contrôle que nous avons décrits. L'acte violent exprime une agressivité destructrice. Il résulte en ce sens d'un défaut d'inhibition de l'instinct agressif. Il est la "forme nue, ouverte manifeste"(5) de l'instinct, et non l'instinct lui-même. La violence, par rapport à l'agression, exprime la brutalité et se réfère au droit, aux règles et aux coutumes.
L'exaction violente exprime une lutte pour la vie. Elle ne vise pas à la seule protection du sujet mais à la destruction de l'objet. Elle ne s'inscrit pas dans un mode relationnel, l'identification à l'objet attaqué étant impossible. Cette violence est dite désobjectalisante, en ce sens qu'elle vise la destruction du lien avec l'objet.
4. La dangerosité
Le mot dangerosité est formé à partir du mot danger, dérivant du latin domniarium - pouvoir - lui-même issu de dominus, désignant le seigneur (6) . Le danger contient à l'origine l'idée d'une domination et d'une puissance arbitraire qui expose à un mal quelconque celui sur lequel elle s'exerce.
La notion de dangerosité renvoie à une éventualité incertaine
et "implique une prédiction dont le degré de survenue est aléatoire" (7) . Elle indique la possibilité qu'un individu puisse se livrer à un acte violent.
A l'heure actuelle, la connaissance d'antécédents violents et l'identification des situations dans lesquelles ils se sont déroulés, constituent le facteur prédictif le plus fiable, à l'échelle d'un individu. En effet, les chances de prévoir un acte de violence chez un individu sans antécédent sont quasiment nulles.
Bien que difficilement objectivable, le concept de dangerosité existe, depuis le début du XXe siècle, dans la législation criminelle comme dans la psychiatrie. Les psychiatres sont ainsi appelés, à titre d'expert, à se prononcer sur un pronostic de dangerosité, sans que l'avancée de leur savoir ne le leur permette réellement.
1 Les approches anthropologiques
Les différents courants de l'anthropologie s'accordent à reconnaître la singularité de l'homme en matière de violence. Le discours anthropologique préfère les termes d'agressivité, d'agression, d'irritabilité ou de combativité au terme "violence".
Le point de vue éthologique
Pour K. LORENZ (8) , l'agression est un instinct et possède en elle-même une impulsion spontanée. Elle est nécessaire à la formation du monde parce qu'elle structure les relations sociales en les faisant évoluer vers l'échange et la communication. Il s'agit d'un instinct adaptatif, d'une tendance, d'une énergie "qui s'exprime à l'origine par l'activité et se manifeste ensuite sous les formes les plus différentes, à la fois individuelles et collectives, telles qu'elles résultent de l'apprentissage et de la transmission sociale, depuis la simple affirmation de soi-même jusqu'à la barbarie" (9) . La vie serait façonnée par l'agression. Lorsque l'évolution de l'homme a permis qu'il domine son milieu, qu'il maîtrise des outils et des techniques de plus en plus sophistiqués, l'instinct est devenu nuisible, l'agressivité destructrice. De ce point de vue, on peut considérer les manifestations agressives destructrices comme un produit de la culture.
Le point de vue neurophysiologique
L'organisme réagit aux stimulations du milieu dans lequel il évolue. Des agents stressants - appelés stressors - constituent des agressions auxquelles l'organisme attaqué va répondre. Les atteintes microbiennes, par exemple, constituent des situations de stress susceptibles de provoquer en retour de l'agressivité.
Les neurobiologistes ont localisé certaines régions du cerveau impliquées dans la production d'un comportement agressif. "Certaines structures cérébrales comme le septum, l'hypothalamus ventro-médian et les noyaux du raphé seraient impliqués dans la modulation de la réponse agressive. De même, le rôle de l'amygdale semble déterminant dans la préparation d'un comportement agressif" (10) .
Les travaux de Delgado, sur la stimulation électrique des zones cérébrales, ont permis le repérage de centres déclencheurs et inhibiteurs de l'agressivité. Il a constaté que des stimulations de l'hypothalamus déclenchent des crises d'agression alors que d'autres, sur le cortex frontal, provoquent le sourire et la cordialité. L'implication des neurones à sérotonine a été mise en évidence dans la régulation des comportements agressifs. Les propriétés antisérotoninergiques de certaines molécules sont ainsi recherchées en pharmacologie pour contrôler l'agressivité (phénolthiazinés, méprobamate, diazépam).
Le point de vue psychologique
Plusieurs approches psychologiques de la violence et de l'agressivité coexistent. Elles cherchent à mettre en lien les conduites agressives avec des facteurs déterminés.
Les théories de type béhavioriste étudient les relations entre les stimuli de l'environnement et l'agressivité. La privation de nourriture, de déplacement, les variations des paramètres extérieurs, tels que le bruit et la chaleur, sont autant de sources d'agressivité et d'irritabilité. D'autres études ont mis en évidence l'incidence des formes et des mouvements sur les comportements humains : les formes pointues ou irrégulières, les gestes brusques déclencheraient la peur et l'hostilité.
D'autres théories, fondées en particulier sur les travaux de Bandura, insistent sur l'importance des modèles. Elles postulent qu'il existe un apprentissage de la violence à partir d'expériences à charge émotionnelle dense. Dans cette perspective, la propension d'un sujet à la violence dépendrait de modèles de comportements agressifs, familiaux ou environnementaux.
D'autres travaux conduisent à considérer l'agression comme la réaction première à la frustration : c'est la thèse de J. Dollard qui envisage l'agression comme catharsis de la frustration. La frustration est définie comme "l'état d'un sujet auquel les réponses adéquates aux stimulations qu'il reçoit sont interdites. […] L'agression se tourne directement contre la source de frustration ; si elle est à son tour inhibée, elle produit des agressions dérivées ou de l'autoagression" (11).
Les approches cliniques soulignent les facteurs traumatiques, tels que les séparations et les crises familiales, dans la formation des personnalités agressives.
Des recherches statistiques ont montré une corrélation entre autoagression suicidaire et agression tournée vers autrui. Les recherches de E. Durkheim sur le suicide concluent également à la réversibilité de l'agressivité.
La psychologie sociale étudie l'agressivité et la violence au sein des situations d'interaction. Elle insiste sur l'importance des structures de la situation, de l'assignation de rôles et constate que les traits de la personnalité ne sont pas les seuls en cause dans la production de conduites agressives.
Des expériences, telles que celles menées par St Milgram, démontrent que les comportements des agresseurs et des victimes se conditionnent mutuellement. La leçon de ses expériences est que "la simple passion d'obéir et la soumission à l'autorité transforment des individus pas particulièrement pervers en tortionnaires" (St Milgram, "Soumission à l'autorité ").
Le point de vue psychanalytique
Au départ, S. Freud a considéré l'agressivité comme un destin possible de la pulsion qui cherche à se satisfaire. Dans "Pulsions et destins des pulsions" (12), il distingue les pulsions sexuelles, qui dépassent l'individu en le portant vers la réalisation des fins de l'espèce, et les pulsions du moi, qui visent l'autoconservation de l'individu. L'amour est alors rangé du côté des pulsions sexuelles, la haine relevant quant à elle de la lutte du moi pour s'affirmer et se maintenir.
Plus tard, Freud introduit l'idée d'une pulsion de mort (Thanatos) opposée aux pulsions de vie (Eros). La pulsion de mort est en partie intériorisée, expliquant les comportements autoagressifs et le masochisme, et en partie extériorisée, rendant compte des tendances destructives et des comportements sadiques, lorsqu'elle est associée aux pulsions sexuelles.
Prolongeant les conceptions de Freud, M. Klein pense que la partie intériorisée de la pulsion de mort provoque une angoisse intense chez l'enfant, qui s'ajoute à l'angoisse induite par la projection des pulsions agressives vers l'extérieur. Cette angoisse donne naissance à des mécanismes de défense agressifs, tournés contre les objets et le Surmoi parental (fantasmes de destruction). En retour, ces pulsions agressives génèrent de l'angoisse qui renforce les conduites d'agression. C'est le développement génital "réussi" qui parviendra à mettre un terme à ce cercle vicieux. Les comportements violents et criminels témoigneraient d'une mauvaise résolution de cette phase et de la réactualisation des fantasmes destructeurs de l'enfant.
2. Les approches sociologiques
Les théories sociologiques associent la violence aux organisations sociales et politiques.
Inspirés par la théorie de l'agression/frustration, T.R Gurr et J.C Davies corrèlent la violence à la privation relative. Le volume de violence est pour eux conditionné par l'écart entre le niveau d'aspiration et le niveau de satisfaction des individus.
S.P Huntington établit une corrélation entre changement, modernisation et violence. Il observe que des changements rapides dans les sociétés favorisent la désintégration sociale et donc, l'émergence de la violence. Cette idée est proche des conceptions marxistes, qui tiennent les luttes des classes pour moteur du développement économique et du progrès social.
Les conceptions systémiques expliquent la violence comme conséquence de l'éclatement du système social, que des contraintes externes ou internes (les inputs) ont déstabilisé.
E. Durkheim met en relation violence et notion d'anomie. Il postule que les crises, économiques, morales et politiques, entraînent une dérégulation des normes de fonctionnement et des valeurs collectives. La cohésion du groupe ainsi fragilisée favorise l'émergence de comportements violents.
3. L'impasse d'une explication mono causale
"Ce qui est décisif, ce n'est pas qu'on soit violent, c'est qu'on le devienne. L'agression, comme tout don, ne se développe pas dans le vide, mais en rapport avec un milieu" (13).
Toute explication de la violence est nécessairement complexe et plurifactorielle.
La violence a de multiples causes et de multiples effets. Le phénomène intéresse la biologie, la chimie, la morale, la psychologie, la sociologie, la politique …
Si l'on admet que l'instinct d'agression fait partie de l'équipement originaire de l'homme, la civilisation a fait reculer la loi de la jungle, en tout cas, dans ses formes brutes.
Le développement psychoaffectif, le processus de socialisation et les institutions canalisent l'agressivité au niveau individuel et collectif, ce qui permet au groupe d'exister en tant que tel.
Ces mécanismes de contrôle tendent à refouler l'agressivité individuelle hors du champ de la conscience, si bien que la seule véritable agression est toujours l'invention diabolique des autres.
Les exactions violentes nous rappellent que la domestication de cette "barbarie" innée n'est que partielle et provisoire.
L'éclosion de la violence destructrice naît probablement de mécanismes internes, d'événements externes et des expériences liées à l'apprentissage social.
Les tentatives de gestion de la violence ne peuvent donc se réduire à la désignation d'un seul facteur ou d'un seul individu. Cette simplification serait dangereuse en cela qu'elle relèverait du même processus de rationalisation de la violence.
Endiguer la violence, dans sa forme destructrice, suppose de la déceler sous toutes ses formes. L'agressivité servant des fins utiles ou inutiles, bonnes ou mauvaises, il importe d'établir des critères de différenciation actuellement mal définis.
(à suivre)
Nelly Derabours
1 ARENDT (H), Du mensonge à la violence, Paris : Calmann-Lévy, coll. "Liberté de l'esprit", 1972, p.118.
2 CHESNAIS (J.C), Histoire de la violence, Paris : Robert Laffont, coll. "Pluriel", 1981, p.14.
3 MICHAUD (Y), Violence et politique, Paris : Gallimard, coll. "Les essais", 1978, p.20.
4 MOSER (G), L'agression, Paris : PUF, Coll. "Que sais-je ?", 1987,125 pages.
5 HACKER (F), Agression, violence dans le monde moderne, Calmann-Lévy, 1972, 352 pages.
6 Larousse universel, 1922, vol 1.
7 SENNINGER (J.L), FONTAA (V), Psychopathologie des malades dangereux, Paris : Dunot, 1996, 173 pages.
8 LORENZ (K), L'agression, une histoire naturelle du mal, Paris : Flammarion, 1969.
9 HACKER (F), Agression, violence dans le monde moderne, Calmann-Lévy, 1972.
10 J.L SENNINGER, V. FONTAA, op. cit., page 9.
11 MICHAUD (Y), La violence, Paris : PUF, Coll. "Que sais-je ?", éd. 1998, page 88.
12 FREUD (S), Pulsions et destins des pulsions, dans Métapsychologie, Paris : Gallimard, Coll. "Idées", 1940.
13 F. HACKER, op.cit., page 196.
- Quatrième partie : Violence et folie
- Cinquième partie : Enquête à l'hôpital Sirocco
- Sixième partie : analyse et conclusion