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Lettre à EUTHYMIA



«ou la clepsydre d’Esquirol »


Voilà que je dois m’entretenir avec vous « chère EUTHYMIA » à propos de l’affaire que mène serpsy. SERPSY, cette valeureuse organisation qui rassemble autant de pèlerins du soin que d’architectes et de maçons, d’archets et de gardiens du temple.

En fait, SERPSY rassemble
je l’ai dit- SERPSY cette belle association a vocation de proposer « un creuset de la pensée soignante ».
Esquirol est son territoire, son château fort.

A l’origine, ses pairs et mères ont en quelque sorte et tracés et balisés son identité, son corps  Serpsy a un corps.
Que dire du corps de Serpsy, chère
EUTHYMIA  Nous y reviendrons. En tout cas, j’y vais pour dire qu’il en est d’elle comme d’une clepsydre La clepsydre d’Esquirol

Entendez par là Chère EUTHYMIA, que Serpsy offre un lieu, un coin, un espace de pensée, et cherche et organise des rythmes d’organisation pour l’action.

S’il y a un temps pour chaque chose ici bàs, Serpsy est bien comme une horloge qui tout en mesurant ou contenant nos affects, nos émois, nos idées et jusqu’à parfois nos malaises, donne aussi deamplitude à ce souffle philosophique qui est cet alizé indispensable pour élever l’esprit et la réflexion. Sans perdre la réalité de l’action, (le soin n’est pas une abstraction ) car le soin est fait, dit, lu, transmis, écris, rejeté aussi et Chère EUTHYMIA, je dirais naïvement que nos soins ont besoin d’un soin  Nous y reviendrons…


Nous, nous sommes quotidiennement occupés à nos devoirs.
Certains vivent des réalités plus accessibles, d’autres ne sont pas sans souffrir, d’autres encore cheminent tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre, mais en quelque sorte, ne sommes nous pas des miroirs pour les patients dont nous avons la charge  Nous essaierons au mieux qu’il ne se déforme pas entre les regards, nos paroles et nos actes…

Noble passion me direz-vous
Chère EUTHYMIA ! Certes, mais les passions s’arrachent parfois du cœur et nous mènent à la déraison, quoi que, trop d’immobilité, de confort, de bénéfices pas toujours avouables mène à cette différence égoïste qu’on peut connaître et combattre.

Comme le violoncelle a besoin d’un archet, la pensée soignante a besoin de débattre, de porter au forum ses atouts, ses dires, ses élans, ses contradictions.

Alors Serpsy mène t’elle bien son affaire 

Son affaire est déjà son origine, son histoire on l’a vu
et un soignant de cœur et de raison porte sa pensée vers l’avant et cherche à organiser un lien social, de vie avec ses compagnons ; on appelle cela le travail en équipe.
Que ferait l’architecte sans le maçon et réciproquement 

Le soin est une construction de l’action et de la réflexion. Il a besoin d’une base qu’on appelle le cadre, il a besoin d’une voûte qu’on appelle l’équipe qu’elle soit gothique ou romane, qu’importe et comme on dit «
on est un con », alors cette équipe doit définir son cadre, et se nommer et s’affirmer.

Beau combat, chère EUTHYMIA et Serpsy prête L’auberge généreusement…

Dernière trouvaille de la belle Serpsy… Circulez-y-a-rien-à voir 
Dernière affaire de Serpsy. Pourtant à la suite d’André Breton qui nous dit que «’œil existe à l’état sauvage » nous avons remarqué que les derniers débats ont secoué le Forum.

La belle affaire !

La Sagesse Serpsyienne à reconnu les siens
plutôt que d’organiser un deuxième congrès trop rapidement, elle fourni la pâte pour faire lever le pain. Un travail de réflexion s’est engagé dans la durée (Ô clepsydre  Chère EUTHYMIA) et permet aux siens de s’approcher au plus près d’une humilité guerrière 


SERPSY à du corps et prête son auberge, offre ses repas. En mars, je crois nous avons avancé et défriché l’affaire et une fois bien calés autour d’un repas, nous avons essayé de portraiturer la belle SERPSY.

Voici chère EUTHYMIA quelques portraits parlés et calés des convives d’un dîner digne d’un banquet, avec ce zeste de folie qui accompagne les élans du cœur et les sauts de l’âme
(et si Socrate veillait à la cuisson )


Alain
Il voit Serpsy comme un laboratoire d’idée, une sorte d’accompagnement de la «
psy ».
Alain au Forum débat généreusement. IL doit convaincre ses étudiants, c’est du boulot, il le sait.

@ Marie
Parle de Serpsy comme un José Bové de la psy, elle porte à sa bouche une colère, elle fait son effet.
Le soin n’est il pas souvent à la crête d’une transgression quand la raison est obscure.

Yves Marie
Entre la foi et le flou, le bordel rangé et le passage obligé. Lui va de l’un à l’autre sans vouloir se perdre, il est de la conquête.

Sakil
Doute, fait part de ses inquiétudes. Où va serpsy  Groupe de paroles de professionnels  La réalité que connaît Sakil de son quotidien n’est pas une mince affaire, il le dit. Sur la table le repas est de lui. On le partage. Nous sommes au monde avec lui.

Pascale
Elle y retrouve des gens qu’elle aime bien (c’est déjà ça) pense à l’écriture, à la réflexion clinique, évoque la solitude.
Là il y a matière…

Fabienne
Parle du décalage avec Esquirol. Là elle a raison. Les différences
Y a t’il un noyau dur à Serpsy 
Serait-ce une Question 
Mais Fabienne est fidèle est son implication est à la mesure de sa force.

Isabelle
Camarade (GR) des bancs de l’école Montsouris, partage avec quelques uns l’idée du site serpsy un peu comme une nébuleuse qui est pourtant un outil extraordinairement contemporain
le net .
A suivre…

Thierry G.
Le D.E., un vendéen c’est vrai  Sa jeunesse est son atout comme sa gêne. Ce dont Socrate était sûr c’est qu’il ne savait rien.

Emmanuel
A la baguette du site Internet, il ne lâche pas le morceau, opiniâtre, grande énergie. Dans le brassage des idées, il a un côté météore.

Marie Laurène
Pour portraiturer Serpsy, elle se questionne, elle, et cherche à définir un engagement quand Serpsy est une vague de l’océan.
Boussole et compas sont des luxes nécessaires même pour une aventure.
Elle a du courage, elle le dit.

Serge
Recherche, Ecriture et problèmes au quotidien.
Pas de formation serpsy à l’écriture.
L’action et la réflexion, il en est au cœur


Thierry
Recherchait, luxe pas pragmatique. Espace de la pensée ou pensée dans l’espace

Nelly
Elle, elle parle de l’origine, des liens, d’une sensibilité commune. N’est pas complètement sécurisée.
Nelly parfois lance des mots qui touchent la cible.
A t 
elle écrit 

Michel
Votre serviteur, doit à Serpsy cette respiration, le rythme et la mesure et mets les rencontres de serpsy au dessus de tous soupçons.

Voilà
Chère EUTHYMIA, la photo de famille, vous en conviendrez,  il y a de l’intelligence et de l’à-propos, des luttes et de la tranquillité.

Serpsy doit conserver son avantage qui est de rester en avant.

Elle est un progrès qui prend corps pour la pensée soignante, et la
Clepsydre d’Esquirol n’a pas fini de faire couler son encre.





                                4 avril 2001

                                Michel Vibert
                                En Beauvaisis…




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