Cahiers de doléances réunis par l’association Serpsy

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Pour diverses raisons, techniques et organisationnelles, vous ne trouverez pour le moment qu’un bref aperçu des cahiers de doléance réunis. La suite viendra très rapidement.

LES GLISSEMENTS, les structures et les hommes


L'Humanité n'est pas simplifiable en algorithmes, en protocoles
Nous sommes opposés à
la tarification à la pathologie 
le soin ne peut être standardisé et réduit en terme de point ISA, PMSI, DSM,
dépouillé de ce qui fait sens dans notre travail.
Nous refusons l’hôpital déshumanisé abordé comme un système de production de soin.
Nous refusons les petites structures qui fonctionnent comme de mini asiles.

Le pouvoir décisionnel doit revenir aux soignants et non aux administratifs 
nous sommes écrasés par les lourdeurs administratives qui freinent la créativité.
Nous refusons d’assister à la déliquescence de l’hôpital public,
à l'implosion des hôpitaux psy,
à l’arrêt d’activités et à la fermeture de structures pour cause de manque de personnel.
Nous condamnons le désengagement de l’état qui se décharge sur l'associatif.

Nous constatons la souffrance des équipes, instrumentalisées,
contraintes d’abandonner l’idée d’un soin pensé, fondé sur la clinique.
Nous constatons l’instabilité des équipes,
la fuite des soignants vers d’autres fonctions mieux reconnues socialement.
Nous condamnons les non-dits, trop-dits, rien à dire, les protocoles qui éludent la réflexion
les médecins qui n'assurent pas
les infirmiers qui évitent leur rôle propre comme la peste

Nous constatons l’augmentation importante des problèmes
liés aux mauvaises conditions de travail et à la l’insécurité.
La maltraitance institutionnelle des soignés et des soignants.
L’augmentation importante de personnel non qualifié, d’embauches précaires.
Nous regrettons la désertion des hommes des métiers de soins
la dérive du traitement social de la violence ;
les infirmiers refusent d’être utilisés comme «
 » 
soigner est un métier et enfermer un autre.
Les infirmiers refusent une gestion des effectifs, sexuée et discriminatoire.

Nous constatons et regrettons le clivage IDE et IPS, qui s’explique par
le manque d’idéologie, de réflexion clinique, de formation préparant à l'exercice de secteur psychiatrique
mais aussi par la discrimination, la non reconnaissance de la psychiatrie, de ses patients et de ses soignants.
Nous refusons qu’on nous impose un modèleadapté : celui des soins généraux
Nous affirmons que la formation continue est une nécessité absolue pour garantir une constante qualité de soin.