III. CONCLUSION
Cette première partie nous
aura montré, à travers l’histoire du secteur de psychiatrie générale de Dax,
comment le hasard et la nécessité nous ont d’emblée imposé, dès 1978, un
travail en réseau. Elle nous aura aussi montré que ce travail en réseau, même
si l’on peut penser qu’il est aujourd’hui préconisé dans le cadre de la
maîtrise médicalisée des dépenses de santé, a toujours été au cœur de la
réglementation française depuis la circulaire fondatrice du secteur.
Ce ne sont que les mauvaises
interprétations de cette réglementation et les mauvaises pratiques inspirées
d’un repli asilaire ou d’une visée hospitalocentrique, qui font qu’aujourd’hui
ce travail de réseau reste encore globalement bien timoré, comme l’ont prouvé
très clairement le rapport Demay (12), le rapport Massé (27), le rapport
Lazarus (28) et le rapport Psychiatrie et grande exclusion (29). Même si de
grands progrès ont été faits à travers toute la France.
Dans une deuxième partie,
nous allons décrire plus précisément certaines de nos articulations avec
d’autres professionnels, d’autres services et d’autres institutions, autrement
dit quelques aspects d’un travail psychiatrique en réseau.