DELAY jean

Psychiatre français né le 14 novembre 1907 à Bayonne et mort le 29 mai 1987 à Paris.

Il a été étudiant en médecine à Paris et interne des hôpitaux mais il s'est orienté vers la psychiatrie formé par Pierre Janet.
Docteur en philosophie (a suivi des études à la Sorbonne et il soutient une thèse sur les maladies de la mémoire)
Il travaille à l'hôpital Ste Anne à Paris et il devient titulaire de la chaire de Clinique des maladies mentales et de l'encéphale en 1946.
Il publia de nombreux ouvrages : Les Astéréognosies et les sensibilités cérébrales, Les Dérèglements de l’humeur, La Psychophysiologie humaine, Aspects de la psychiatrie moderne, Études de psychologie médicale, Les Ondes cérébrales et la psychologie, L’Électricité cérébrale, Introduction à la médecine psychosomatique.

Il fondera les bases de la psychopharmacologie. C'est en 1957 qu'avec Pierre Deniker qu'ils vont élaborer une classification des substances psychotropes en fonction de leur activité sur le système nerveux central.

* Les psycholeptiques ou sédatifs psychiques, ralentissant l'activité du système nerveux, comprennent :
o les neuroleptiques tels que les hypnotiques (barbituriques) ;
o les thymoleptiques tels que les neuroleptiques ; o les régulateurs de l'humeur tels que les sels de lithium ; o les psycholeptiques divers tels que les tranquillisants (anxiolytiques), les sédatifs classiques (benzodiazépines) et les antiépileptiques

* Les psychoanaleptiques ou excitants psychiques, accélèrant l'activité du système nerveux, comprennent :
o les nooanaleptiques tels que les stimulants de la vigilance (amphétamines) ;
o les thymoanaleptiques antidépresseurs tels que les stimulants de l'humeur (antidépresseurs) ;
o les stimulants divers (caféine) ;

* Les psychodysleptiques ou perturbateurs psychiques, perturbant l'activité du système nerveux, comprennent :
o les hallucinogènes (mescaline, peyotl, kétamine, LSD) ;
o les stupéfiants (morphine, héroïne, opium) ;
o l'alcool et ses dérivés ( Jeu et dependance ... )

Essayiste et Romancier il fut reçu en 1959 à l'Académie Française