Les temps modernes au
quotidien
@Marie Leyreloup
Quand Michel Minard m’a
appelé, il doit bien y avoir six mois, j’étais engluée dans une fin de formation
de Cadre de Santé. Je me voyais prise dans un enchevêtrement de rouages et de mécaniques
bien peu célestes. Taylor revisité en
pire et revenant en force à l’hôpital. Une année à apprendre à faire le deuil
de la clinique. Une année à apprendre, par des méthodes
cognitivo-comportementales, comment faire travailler les équipes, comment
vaincre les résistances au changement, comment contourner les difficultés et
faire adhérer au modernisme tous les acteurs.
Un mépris de l’être humain,
une difficulté à garder la tête hors de l’eau qui m’a fait zapper sur Chaplin.
Toutefois, avant de parler des temps
modernes, j’ai envie de faire un petit tour en arrière.
Je suis « d’un temps que les moins de vingt ans ne
peuvent pas connaître ».
Je suis d’un temps où la psychiatrie entrait résolument dans le
modernisme. Finis les longs dortoirs et les lits alignés, finie la séparation
des hommes et des femmes, finis les neuroleptiques à la louche, finis les
traitements dégradants, fini l’irrespect et les soins dénués de tout
sentiments.
Enfin du moins c’est ce que
nous espérions.
Nous étions sur la voix
d’extinction des pratiques anciennes, résolument tournés vers l’avenir, nous
mettions en place le secteur avec plus ou moins de dynamisme suivant les
équipes, suivant les théories parfois pensées comme des dogmes. Nous étions
baignés dans la psychothérapie institutionnelle et la psychanalyse.
Les classiques archaïques que
nous rejetions dans les années 75 avaient pour nom « gardiens de
fous », électrochoc, enfermement, cardiazol, psychochirurgie, lobotomie,
machines à rectifier.
Pendant ce temps là, se
faisait lentement la mutation des hôpitaux psychiatriques. Le travail de secteur annonçait le
dépérissement des grandes concentrations asilaires. Notre vision de l’avenir
était réjouissante, tout était permis pour améliorer les soins au quotidien.
Nous construisions une psychiatrie ouverte, débarrassée de ses miasmes, humaine
et gaie. Du moins, c’était ce qui nous portait. Des expériences anglaises et
italiennes nous arrivaient des échos. Ça bouillonnait en psychiatrie. Les
patients commençaient à créer des associations et participaient de façon de
plus en plus active à la vie institutionnelle.
Dans l’univers des thérapies
ça bouillonnait aussi : thérapies familiales, systémie, psychologie
humaniste, gestalt et développement des médicaments psychotropes.
La psychanalyse continue à se
heurter régulièrement à un ethos scientifique, qui tend à transformer les
diagnostics en étiquetages ou en destin.[1] (cf espace judiciaire).
La psychanalyse et le
behaviorisme sont des savoirs qui sont tout deux nés dans les dernières années
du 19ème siècle. Régulièrement, ces deux thérapies s’opposeront,
seront parfois complémentaires ou très souvent concurrentes.
C’est dans ces années où je
rencontre la psychiatrie que le comportementalo-behaviorisme se constitue un
destin social. A cette époque, un étudiant en Mathématique et économie Jean
Querzola[2] dévoile l’ampleur du
projet politique de cette thérapie, sa vocation sur le marché du contrôle
social et son étonnante efficacité face à l’artisanat que serait la
psychanalyse.
A l’abri de leurs hautes et
rigoureuses murailles conceptuelles, les français ont deviné trop tard ce qui
se tramait dehors. La psychanalyse devait nous protéger du béhaviorisme, mais
les murailles étaient déjà ébranlées.
Le service où je travaillais
dans la région parisienne était un fruit de la circulaire de 1960, un réel
secteur novateur.
Equipé de structures
alternatives, ayant un CMP, un hôpital de jour,
il avait ouvert un centre d’accueil et de crise dès 1985 en totale
rupture avec les traditions de l’établissement.
Restés à l’hôpital, portés par
un certain militantisme, une implication réelle, nous avons travaillé de longs mois à une
humanisation des lieux, mêlant la psychothérapie institutionnelle et la
psychanalyse, en bref : un bricolage au quotidien. Ce bricolage a vu la
naissance d’activités à médiation, de séjours thérapeutiques, d’appartements
associatifs, de réunions de service.
Tous ensemble nous avons alors
pris l’engagement de l’ouverture des portes des unités. Débats passionnés, pari
fou, pari gagné en 1994. Il nous a fallu une vigilance de tous les instants
pour résister à la tentation de tourner les clefs dans la serrure. Nous avons
remarqué alors une diminution nette de la violence et de l’agressivité. Les
rapports entre soignants et soignés étaient réellement transformés.
Paumelle que je découvrais ces
années là, nous rappelait d’ailleurs que la réflexion clinique sur les causes
et les traitements de l’agitation était née lors des débats autour du « no restraint »
« La suppression des chaînes et des cachot obligea les
soignants à s'occuper des patients, à déployer de véritables stratégies
thérapeutiques là où n'existait que le strict maintient en vie d'individus que
l'on pensait impossible à prendre en charge autrement. »[3]
Qu’avons nous fait pendant
toutes ses années, sinon comme le dit Michel Balat : « d’inventer des trucs et des machins pour
pouvoir répondre à ce que nous pourrions appeler, d’un mot maladroit, une sorte
de logique du soin ». Etre soignant en psychiatrie n’est ce pas
toujours inventer ?
Il est vrai qu’avec le recul,
je constate que nous avons beaucoup travaillé à l’intérieur de l’hôpital
croyant pouvoir y apporter avec les améliorations réelles dont nous étions
acteurs, l’oubli des « murs de l’asile ».
Pourtant ces murs là ont un
poids qu’il convient d’estimer. En 2002, je suis tombée sur un livre d’Alain
Buzaré[4] où il nous
rappelait :
« Si l’on pense avoir dépassé la structure asilaire dès lors
que les murs de bétons tombent, que les portes s’ ouvrent, que l’on peut
aller et venir dans le secteur et dans l’hôpital, que l’on peut parler
librement, etc…alors on n’a rien compris à l’asile… Aujourd’hui les murs de
l’asile sont beaucoup plus insidieux et ils ne sont pas forcément là où l’on
croit : il faut les débusquer dans nos
têtes, dans le secteur, au ministère… partout et toujours… »
Il me semble bien que Roger
Gentis nous avait déjà mis en garde, il y a fort longtemps… Il dénonçait moins
les murs extérieurs de l’asile que « ses murs intérieurs ».
Avons-nous bien compris cette
mise en garde ?
Et du côté des infirmiers ?
40 ans après le groupe de
Sèvres qui posait la question de la place de l’infirmier dans la psychothérapie,
Ils se sont lancés à la recherche d’une émancipation. D’exécutants où les
reléguaient encore beaucoup de médecins, ils ont voulu devenir des
professionnels pensants.
Notre
métier à nous, voyez vous, c’est l’art d’être là, tout à côté ou juste assez
loin, pour accompagner, soutenir, contenir.
Un
art qui repose sur des savoir-faire tout à fait discrets, tellement discrets
qu’ils sont invisibles pour les yeux inexpérimentés.[5]
La
fonction de l’infirmier qui travaille en psychiatrie est multiple, elle demande
un apport théorique mais également s’acquiert sur le terrain. « Elle est transmise par les pairs, par le
partage de leur expérience et le transfert des connaissances empiriques et ne
sera préservée que par le respect de « l’ancien [6]».
Il
est illusoire de croire que le « relationnel » puisse s’apprendre dans les cours théoriques.
La rencontre avec le patient est à chaque fois unique, différente, inattendue
et elle ne peut être « protocolisée ».
Le caractère inventif de la
psychiatrie correspond à cette rencontre avec un être singulier ; on
invente, on s’invente, on bricole, on emprunte à différentes théories, on
parle, on partage.
Ce savoir faisant appel à une mobilisation des
savoirs du corps et des sens…est un savoir expérientiel.[7] Ce savoir-là est considéré comme une
richesse et comme un bien à transmettre.
Or
durant des années ce savoir a été mis de côté, « l’indicible n’a pas été travaillé… La transmission ressemble
alors davantage à une initiation »[8]
Le
savoir faire qui découle de l’expérience fait appel à une certaine dose
d’intuition. « C’est le domaine
des astuces, des tours de main, des trucs à métier. Il est peu communicable,
non généralisable et réfractaire à toute formalisation….
Depuis quelques années, certaines entreprises vont
chercher les anciens pour retrouver les savoirs quelques fois oubliés, qui ne
s’apprennent pas dans les écoles d’ingénieurs ! »[9]
L’infirmier de psychiatrie, l’infirmier de secteur
est un héritier de traditions.
De ces traditions repérées, il s’est créé une
nouvelle pratique en mêlant les idées d’hier, les idées d’aujourd’hui et je
l’espère aussi celles de demain.
A y regarder de près, nous avons toujours une marge
de manœuvre et de liberté. Il est vrai que le travail prescrit
doit être réalisé selon des normes voir des protocoles écrits et des règles
explicites. Il apparaît toutefois que pour un infirmier expérimenté, il peut
être réalisé avec une certaine dose d’inventivité et d’interprétation
personnelle ce qui fait penser « qu’il y a un écart entre tâche
prescrite et activité, et c’est précisément dans cet écart que s’exprime la
singularité de la manière à réaliser, et la diversité des manières de faire.[10] »
Ce serait cet écart qu’il serait intéressant désormais de pouvoir
transmettre.
Et puis, il n’y a pas que le travail prescrit… il nous reste
encore énormément de zones de liberté, encore faut-il que l’infirmier en soit
persuadé.
Qu’en est-il
d’aujourd’hui ?
Archaïques désignés nous ne
voulons pas encore nous résigner.
En tant que citoyens, nous
sommes préoccupés par les dérives d’une société qui creusent les inégalités,
qui produisent de la souffrance, de l’humiliation, qui rejettent ceux qui sont
fragiles.
Nous sommes dans un étrange
paradoxe ou tout ce que la modernité peut nous apporter de bon se transforme régulièrement
en catastrophe. Nous serions dans une modernité désenchantée au sein d’une société
qui se laisse contaminer par l’idéologie gestionnaire.
« La gestion comme idéologie qui légitime une approche instrumentale,
utilitariste et comptable des rapports entre l’homme et la société. Au nom de la performance et de la qualité,
de l’efficacité, de la compétition et de la mobilité, se construit un monde
nouveau. Une société globale marquée par le développement paradoxal, dans
laquelle la richesse et la pauvreté s’accroissent tout comme la connaissance et
l’ignorance, la création et la destruction, le bien-être et la souffrance, la
protection et l’insécurité. [11] »
Aujourd’hui le maître mot serait
« gérer », il a envahi l’hôpital. Gérer une équipe, gérer la
violence, gérer le manque, gérer le stress, gérer le matériel, gérer la perte,
gérer le planning, gérer son temps, gérer les absences, gérer les sentiments,
gérer les émotions…
Si une certaine dose
d’organisation est nécessaire, le tout gestion nous fait perdre le sens de
notre travail auprès des patients.
Comment rester soignant quand
on nous impose de tout traiter sous la logique
« bénéfice-risque » ?
Comment faire pour garder
notre liberté de créer et dans le même temps supporter les contraintes comptables ?
Comment rester soignant quand
tout ce qui a trait au capital humain
n’est pas considéré comme une ressource mais comme un coût ?[12]
Comment rester soignant quand
on sent que nos utopies battent de l’aile ?
Comment rester inventif quand
tous les aspects du soin se trouvent protocolisés ?
Je pense que je ne suis à classer ni dans les anciens ni dans
les modernes.
« Les
anciens sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant», a tranché
depuis le 17ème siècle l'Angélique du Malade imaginaire de Molière.
Je suis tout
simplement d’aujourd’hui…
Et, être
d’aujourd’hui ce n’est pas accepter le modernisme les yeux fermés. C’est continuer
à se battre pour des valeurs. Ce n’est pas se couper des traditions, ce n’est
pas les regretter éternellement, c’est
les adapter au monde où l’on vit. Il faut sans cesse travailler à remettre en
question ce que l’on fait ! Et puis ne l’oublions pas, la psychiatrie
n’est pas une discipline unitaire. Celle que nous défendons est celle à
laquelle nous croyons mais la réalité sur les différents secteurs est bien
glauque.
- Combien de nos amis
psychistes, grands orateurs, parleurs de rêves, écrivains humanistes qui une
fois dans leur service ne sont que d’asilaires praticiens, laissant leurs
équipes à l’abandon.
- Combien de structures extérieures totalement sclérosées
par des pratiques répétitives, tombées dans une névrose institutionnelle qui ne
veut pas dire son nom ?
- Combien d’équipes dite de
« secteur » sans liens, sans réunions cliniques, sans lieux de
rencontres entre professionnels ?
Vous pensez que je
délire ? Animatrice d’un site consacrée à nos utopies, je reçois des
milliers de courrier par an qui me rappellent que nous ne travaillons pas tous
de la même façon.
- Combien d’équipe en
souffrance, combien de douleurs de soigner ?
En avons-nous
conscience ?
Evidemment, nous pensions
depuis quelques années que la psy était malade. Des groupes de professionnels
se sont regroupés tant bien que mal pour « résister ». Mais résister
à quoi ? Nous ne sommes pas tous d’accord sur le « quoi » encore
moins sur le « comment ».
La psychiatrie depuis un
demi-siècle a évolué, tentant d’en finir avec l’enfermement, prenant le temps
de la rencontre avec l’autre, travaillant avec les familles, les tiers,
oeuvrant à une meilleure continuité des soins.
Apparemment cette évolution ne
suffit pas pour faire de nous des modernes. Ce qui nous est reproché l’est en
fonction de critères économiques. Le
temps de la rencontre est jugé trop long et a un coût qu’on ne veut plus nous allouer ?
On nous demande de prouver
notre efficacité. Comment le relationnel peut-il être évalué ?
Dans le même temps, nos
efforts pour une dé-stigmatisation de la folie se heurtent à des événements
dramatiques extrêmement médiatisés. Le ministre de la santé lui-même annonce
devant les caméras que « seul un schizophrène peut être l’auteur de
meurtres aussi violents ». La
police demande alors à pouvoir être informée dès qu’un patient en entretien
profère des idées de meurtre ou bien exige de savoir si telle ou telle personne
accusée de pédophilie est suivie ou hospitalisée.
Tous ces excès émotionnels et
ces campagnes sécuritaires remettent en cause les libertés et droits des
patients à commencer par la confidentialité des données médicales.
Après avoir fait peur au
peuple, quelles mesures d’exception va-t-on lui proposer ?
Des lieux fermés, des
grillages, des alarmes électriques, des puces électroniques, des caméras, un
gardien derrière chaque infirmier ou un infirmier-gardien ?[13]
En tout cas les portes des
unités se sont refermées. Etonnamment
les chambres d’isolement se remplissent à nouveau. Quand on est de garde dans
un hôpital, on s’aperçoit que la demande d’intervention de « force »
est en hausse. Les violences sont régulières. Pour y répondre, les directions
ont demandé à ce que tous les services soient dotés d’appareillage de
contention.
L’idée d’attacher redevient
fréquentable.
Appauvrie, apeurée, la psychiatrie
pense t’elle encore ? Si c’était le cas le rapport Benisti aurait explosé
en vol, si c’était le cas le rapport de l’INSERM sur les enfants hyperactifs
serait dénoncé comme le scandale qu’il est. Mais au cas où il y aurait une
quelconque pensée en psychiatrie qui puisse se référer à ses origines, la
campagne bat son plein à coup de livre noir, d’évaluations et de rapports.
Bientôt il ne restera rien pour s’opposer à la vision mécaniciste de la
délinquance et à sa prévention dès le berceau. Bientôt il ne restera rien pour
s’opposer à la pathologisation de toute conduite rebelle ou ne serait ce que
d’opposition[14].
Il n’y a jamais eu d’âge d’or
ni de situation idéale en psychiatrie, il y a eu un moment d’ouverture, de
questionnement, de recherche, un moment où le fou tendait à devenir quelqu’un.
L’évolution de la psychiatrie
n’a jamais été linéaire ni homogène et sa seule constante est la résistance, la
lutte des professionnels. Nous avons perdu cette avance d’idée, cette pensée
anticipatrice, exceptionnelle, à la marge, l’ombre projetée des évènements
futurs. Nous sommes aujourd’hui à la traîne des évènements[15]. Et nous voyons une
régression à l’œuvre, le grand renfermement, et le fou redevient lui aussi
étranger. Sauf qu’aujourd’hui, le politique définit la norme et donc la folie.
Il n’y a plus de syndromes, il y a des conduites….
La prise en charge
individualisée et globale de la psychiatrie communautaire est remplacée par des
programmes sociaux de réhabilitation qui limitent leurs objectifs au
rétablissement des capacités sociales.[16]
La modernité est peut-être
pensée comme le triomphe de la raison, la destruction des traditions, des
appartenances et des croyances mais rien ne nous empêche de la critiquer. Nous
avons encore la possibilité de penser et d’agir. Nous refusons de considérer
comme moderne un monde qui oublie le sujet.
La modernité doit se construire avec un enracinement dans une culture et
dans la libération du sujet.
Résister et créer, disait un
des concepteurs du secteur, il disait aussi qu’on peut juger une société à la
façon dont elle traite ses fous. Jusqu’où allons nous accepter la compromission qui
de modernisation en modernisme nous conduit à accepter l’inacceptable ?
Il reste encore vivante la
culture du soin humaniste et quelques lieux exemplaires résistent aux
pressions. Faire connaître, faire savoir est une de nos armes. Il nous faut aussi développer la communication
entre les familles, les usagers et les soignants pour en faire des groupes de
pression, d’expression.
Est-il encore possible de
penser que la psychiatrie, est une
affaire de relations "simplement et authentiquement humaines" .
Historiquement le temps
présent est un temps futur. Aujourd’hui est ce que demain dira qu’il a été.
[1] ROMAN (J) Chroniques des idées contemporaines, Boréal, 2000
[2] QUERZOLA (J) Le triste savoir ou le manifeste behavioriste, Revue Autrement 1975 : Guérir pour normaliser.
[3] PAUMELLE
Philippe. Le no-restraint: utopie bien
intentionnée ou formule globale de soins, L'information psychiatrique,
février 1952
[4] BUZARE (A) La psychiatrie c’est la psychothérapie institutionnelle, Lecques, Editions du champ social, collection Psychothérapie institutionnelle
[5] RAJABLAT (M), La toilette, voyage au cœur du soin, Masson, collection souffrance psychique et soins, 2003, p.5
[6] BOITARD (O), LANGLET (B), Infirmiers : un seul corps, deux esprits, in Pratiques, les cahiers de la médecine utopique, n°14/15, septembre 2001, p.52.
[7] LE BOTERF (G), De la compétence, Editions d’Organisation, Paris, 1994, p.90.
[8] CHOLLET CHAPPARD (M-O), Des compétences à la compétence, entre transmission et transfert, 85p. Maîtrise des sciences de l’éducation, Université de Provence, 1999.
[9] CHOLLET CHAPPARD (M-O), ibid, p.27
[10] CHOLLET CHAPPARD (M-O), Des compétences à la compétence, entre transmission et transfert, op. cit. p.14
[11] DE GAULEJAC (V) La société malade de la gestion, idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social, seuil, 2005
[12] SUE (R), La société contre elle-même, édition Fayard, coll Transversales, 2005
[13] DIGONNET (E) LEYRELOUP (@M) Sécuri-pas-se-taire, Libération 30 août 2005
[14] VIGNE (J) Psychiatrie –Intervention Bordeaux Contre forum social Novembre 2005
[15] BAUDRILLARD (J) La pensée radicale, essai 11/vingt - 2005
[16] HOCHMANN (J), L’histoire de la psychiatrie Puf, 2004