Chambre 33.
Depuis le 11 septembre, Toulouse et autres dérives d’intempéries… la société humaine semble entrer dans une période d’incertitudes. Elle semble plus violente, plus tourmentée et dans le même temps plus concernée par la notion de l’autre, d’autrui. La déliquescence du lien social est toujours aussi présente, s’exacerbant dans les faits-divers. La cassure sociale est balayée par ces temps de pré-élections, les clochards ont disparu du métro parisien, les flics et autres sociétés de gardiennage augmentent leur visibilité… Etrange comme la notion de violence est l’arbre qui cache la forêt. Etrange comme le sécuritaire prédomine, sans que la réflexion s’enfonce plus loin, dans la mise à nu d’une société qui cherche de nouvelles pistes pour vivre.
Nous autres, en psychiatrie nous sommes le reflet de la société tout en étant dans la position ambiguë d’être des soignants-gardiens. Nous nous prenons en pleine gueule les oscillations et les avancées d’une humanité en recherche de mieux-être. Quelle part attribuer au social ou à la maladie Quelle part attribuer au soin ou à notre rôle de gardien de l’ordre social
Mais là n’est pas le sujet des