Pas plus constant que l’éphémère
Toi, moi, nos vie de parchemin
entre moussons et tempête du nord
Pas plus constantes que l’éphémère,
routes haletantes sous un toit étoilé
nous traçons nos pas dans la forêt
futiles et fugaces , trésaillants,
pas plus constants que l’éphémère,
toi et moi, nos yeux parcheminés
d’ennuis protocolaires ridés et vidés.
Pourtant jadis de nos pas décidés
la forêt de Préverange nous a vu traverser
ses longs chemins de pierres recouvertes de mousse
écoutant le brouhaha de nos coeurs trempés
Pas plus constantes que l’éphémère,
Toi, moi, nos vies un jour peut-être citées
sur la pierre, le livre ou l’inédit
Toi, moi nos vies demain arrachées
jusqu’à nos ombres emportées
route sombre vers la nuit étoilée.
Faut-il donc se hâter ?