Pourquoi pas des
étoiles... ?
Je suis un soignant psychiste et donc la seule chose que je me dois de dénoncer est la souffrance. Consécutive, d’aucuns diront post traumatique, passagère ou non, liée à la lassitude voire à la prise de (d’in) conscience d’un quotidien professionnel et/ou social absurde, cette souffrance existe sous autant de formes qu’il y a d’individus.
A quoi bon donc chercher à lister les plus atteints d’entre nous sachant d’une part que ça risque d’être long et d’autre part que nous le serons tous tour à tour du moment où nous nous regarderons de travers ?
Je suis soignant et donc la seule façon que je me dois de regarder la souffrance est en face. Au risque voir mon image se refléter dans ses yeux. Quoi de plus normal dans un pays, une nation qui reconnaît que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Je suis soignant et donc la seule façon que je me dois de recevoir cet autre moi-même qui souffre est en toute fraternité, sur un pied d’égalité et surtout en lui garantissant sa liberté.
Notre système de santé qui visait jusqu’à il n’y a pas longtemps à réparer, soutenir chacun d’entre nous lorsqu‘il en à besoin sans le culpabiliser au regard de ce qu’il pourrait coûter voire faire aux autres, notre système de santé est en train de changer. Je suis soignant et je me dois de le dénoncer. La notion de solidarité disparaît. Incompatible avec celle non énoncée de profit.
Plus grave encore, le permis de chasse aux déviants sera bientôt disponible en mairie. Inquiétants donc douteux, pas rentables donc coûteux, que fera-t-on d’eux lorsqu’on les aura capturés ? Comment rassurer ? Comment les distinguer? Comment les reconnaître ?
Un (in)signe distinctif, ostentatoire de sale gueule ( oxymoron !) ? Passé de mode ! Implantons des cartes à puce. Photomatons. Elles sont dans l’air du temps.
Une pierre deux coups.
Repérage & tracabilité.
Emballez, c’est pesé !
Yapuka condamner, enfermer, rééduquer, proscrire & plus prescrire.
Bannir ou quoi encore... de pire
?
Bachi-bouzouk