Le mieux est encore de rester à l’intérieur. Dehors c’est plein de vieux, voire de vieux fous drogués complètement bourrés, pire plein de fous tout court !

 Ayez un geste citoyen  avant d’aller faire vos courses, décrochez votre téléphone, prévenez la police, le médecin, l’assistante sociale... Les rues seront alors sécurisées, tout ce monde là enfermé, au calme, à l’asile. Ces personnes sont des malades et doivent être traitées comme telles.!

Cette solution finale ment, il existe bien d’autres façons de parler de celui qui vous est si proche qu’il est peut-être avant tout vous.

 La souffrance psychique c’est une personne sur quatre, la schizophrénie concerne 1% de la population, quant aux personnes âgées...

Il existe bien d’autres façons de prendre soin de ces quelques-uns  et de peut-être nous, toi et surtout  moi,  chez qui la part interne de folie aura plus ou moins momentanément  troublée l’esprit.

 Seules quelques initiatives  de réelles alternatives à l’internement et autres mises sous tutelle ont vu le jour, chronophages pour les uns, trop impliquant pour certains, surréalistes pour d’autres, elles n’ont pas fait assez de petits.

En développant la métaphore je pourrai dire aussi que les petits sont les fruits de l’amour et qu’aujourd’hui pour continuer le métier de psy  il en faut (des 2).

Bien plus inquiétant, la teinte  civique de  la littérature ministérielle venant jusqu’à ruiner les espoirs des plus  téméraires quant à inventer un monde sinon meilleur mais tolérant pour les plus différents d’entre- nous.