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Moi,  nouvel an…!

 

 

Douze mois déjà qui viennent de s’écouler,

Douze coups à nouveau pour 1,2,3 partez !

Ils furent pleins de promesses avec des gens comptant,

Ils sonnent comme un départ après dépôt de bilan.

Ce  furent  quatre saisons pour que vive la vie, 

A éviter peut-être quelques intempéries.

Le soleil ou la pluie, le jour ou bien la nuit,

Une palette finale qui va du bleu au gris.

 

Moi, nouvel an, si je pouvais dire au temps qui passe,

Que des bonnes nouvelles je veux qu’il dédicace. 

Moi, nouvel an, d’hier je voeux bâtir demain,

Avec beaucoup de bonheur, pour faire fuir le chagrin.

 

Toute une année pour essayer de construire,

Une vie pas toujours facile d’enrichir.

Toutes ces semaines,  pouvoir échafauder,

Les contours d’une existence en chantier.

Que faudrait-il promettre pour que tout le monde aille bien?

Juste un  peu plus de joie,  pouvoir se vivre serein ?

Que faut-il espérer, de quoi faut-il rêver ?

Peut-être d’une petite flamme, d’amour ou d’amitié.

 

Moi, nouvel an, si je profitais de l’instant,

Pour  souhaiter le meilleur, à partir de maintenant. 

Moi, nouvel an, je vœux redonner  l’envie,

A tous ceux qui pensent que tout est ralenti.

 

Pourtant il est trop facile d’oublier,

Toutes les résolutions que l’on s’était jurées.

Quelques unes surement ont été appliquées,

Pour le reste, la liste, je ne l’ai pas retrouvé.

Que faire alors de tous mes engagements,

Ne serait-ce que discours ou simple boniment ?

La raison est peut-être un peu plus simplement,

Une manière d’affronter tout l’inconnu du temps.

 

 

Moi, nouvel an, si je devais être sincère,

Fatigué de voir toujours autant de misère !

Moi, nouvel an, je voeux juste qu’on espère,

Un  peu moins de « blabla » mais plus de savoir faire.  

 

C’est un mandat  qui ne dure qu’un an,

Obligé de choisir ce qui est important.

Pas le temps de penser, compter et calculer,

Prendre une direction, essayer d’exister.

C’est une campagne avec des convictions,

Pour le changement tout argument est bon.

Soirée inaugurale,  il faut choisir sa voie,

A la croisée  du scrutin,  juste une question de choix.

 

Moi, nouvel an, si je pouvais voter l’équité,

Autant pour les moyens que pour une bonne santé.

Moi, nouvel an,  vous souhaite très bonne humeur,

Pour que toutes les larmes passent un mauvais  quart d’heure !

 

Est-ce qu’un remaniement peut modifier  l’histoire ?

Ne  serait-ce   finalement qu’une question de « bobard » ?

Si la force de promettre c’est trouver cela normal,

La faculté  d’omettre, agir paradoxal.

Le bonheur se vit souvent à toutes petites doses,

Le pouvoir prend toujours nos vies pour pas grand-chose.

Vouloir un horizon meilleur  peut sembler légitime,

L’existence est trop courte, pour accepter le régime.

 

Moi, nouvel an, si j’assume ma mission,

Des désirs, des envies je vœux à profusion.

Moi, nouvel an, je vœux qu’on arrête de dire non,

J’ai « ouï dire » cette année,  qu’il  serait mon dicton.

 

Alors pour ces douze mois qui sont encore avenir,

Serait-il possible de ne pas vouloir vous dire ?

Les promesses, les envies et  les résolutions,

Afin que dans douze mois il n’y ait contestation.

Le seul engagement sera de vous rappeler,

Qu’à la nouvelle année,  il faut tous se souhaiter,

De bonnes et belles choses pour ainsi profiter,

D’une année 2015 en positives pensées.

 

Moi, nouvel an, on verra dans douze mois,

Si je me lance pour un nouveau mandat.

Moi, nouvel an, ce sera  mon bilan,

Qui décidera ou pas si je suis repartant.

 

Yves-Marie FROT

1er janvier 2015