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An vœux tu, an voilà !

 

 

Comme un livre que l’on vient de refermer,

Une histoire que l’on vient de terminer.

Un chapitre que l’on a beaucoup aimé,

Une fin que l’on aimerait pouvoir changer.

Comme une transition, penser à autre chose,

Pouvoir s’évader, de la vie faire une pause.

Nouveau récit, autres personnages,

Un besoin insidieux, devoir tourner la page. 

 

C’est un peu cela une année de bilan,

Des bons et des moins bons moments.

La vie est faite de tous les jours,

Pas moyen d’en faire le détour.

Maintenant, il faut donc voir demain,

Repartir à zéro,  des désirs, c’est certain.

Changement de chiffre pour du recul,

Plus le temps pour faire des calculs.

 

An vœux-tu, an voilà,

C’est juste une question de choix.

En veux-tu, en voilà,

Du bonheur pour commencer, tu vois.

An vœux-tu, an voilà,

Ne pas rester  planté là !

En veux-tu, en voilà,

Des projets aussi plein les bras !

 

Comme un film qu’on voit se dérouler,

Une toile qu’on va devoir tisser.

Une pièce qu’on est en train de jouer,

Plusieurs actes qu’on ne doit pas manquer.

L’intrigue  déroule toute une année,

La scène des douze mois passés.

Parfois on aurait besoin du souffleur,

Mais comment garder  le meilleur ?

 

C’est un peu cela, un an qu’on rembobine,

Retrouver des instants, sélection qu’on affine.

Il va  falloir que l’on planche de nouveau,

Cogiter, créer,  se remuer le cerveau.

Car pas facile d’être acteur principal,

De notre vie, dans ce grand récital.

La fin ne  justifie pas toujours les moyens,

Pour la changer, faut y mettre du sien.

An vœux-tu, an voilà,

L’entracte est fini, allons !

En veux-tu, en voilà,

Nouveau scénario, action !

An vœux-tu, an voilà,

De jolies choses à quérir.

En veux-tu, en voilà,

Je ne dis pas çà pour rire !

 

Comme une jolie danse qui fait rythmer la fête,

Un air de chanson qui fait tourner la tête.

Une valse de mots presqu’à s’enivrer,

Une jolie mélodie à t’en faire pleurer.

Alors danse avec tes rêves afin d’aller plus loin,

Nouvelle partition, pouvoir se sentir bien.

 SI LA vie devait m’être chantée,

En accord, juste pour en profiter.

 

C’est un peu cela un rideau qui se baisse,

Recherche du bon tempo, fier de ce qu’on laisse.

Un peu comme un orchestre, se mettre au diapason,

Puis faire le bilan,  tirer les conclusions.

Avancer aussi sans fanfare ni trompettes,

Essayer de trouver un rythme  gai et chouette.

Chaque année, toujours le même refrain,

Ne pas faire du neuf en remettant l’ancien.

 

An vœux-tu, an voilà,

C’est juste une rengaine, comme çà 

En veux-tu, en voilà,

FA, SI, LA danser tu vois.

An vœux-tu, an voilà,

Finie la répétition, je crois !

En veux-tu, en voilà,

Le spectacle commence, c’est çà !

 

Comme une page blanche, qu’il va falloir remplir,

Une nouvelle histoire qu’il va falloir écrire.

Trouver les mots pour qu’ils fassent des phrases,

Pour des morceaux de vie, vouloir rester en phase.

Chercher l’aspiration,  associations d’idées,

Gérer la frustration de ne pas toujours trouver.

Beaucoup d’imagination, surprendre le recto,

Du changement, comme un signe mais du coté verso.

 

 

 

C’est un peu cela une année qui s’achève,

Envie que le 1er, un nouveau jour se lève.

Sur des résolutions, des désirs, des envies,

Sur des pensées aussi pour tous ceux en survie.

Alors comment partager toute cette énergie,

Avec tous ceux qu’on aime, sa famille, ses amis.

Profiter simplement, et vivre les choses à fond,

Refuser d’avancer, surtout à reculons.

 

An vœux-tu, an voilà,

On en reparle dans douze mois,

En veux-tu, en voilà,

Bilan on refera !

An vœux-tu, an voilà,

Bienvenu,  dans la danse !

En veux-tu, en voilà,

Très bonne année, bonne chance !

 

 

Yves-Marie FROT

1er janvier 2014