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J.Claude IZZO Flammarion |
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Marseille, le soleil pour dernière chaleur avant le grand froid.
La rue, la mort sur le quai du métro, le fil d’une vie qui déroule, Rico a connu la vie " normale " : femme, enfant, argent, confort et peut être bonheur.
Il n’en profitera pas, et son errance le conduira à la rue.
L’alcool, la manche, la honte, l’amitié quand même.
Et la mort, la mort de l’ami, sur le quai, dans l’indifférence, même plus la force de se révolter, Rico part, il part à Marseille.
" Quitte à mourir, autant mourir au soleil ", ultime désir d’une vie passé, d’une vie qui passe, d’une vie qui va finir.
J.Claude IZZO m’a touché, Rico c’est moi, c’est toi, c’est nous.
Qu’est ce qui fait basculer la vie ?
Comment ne pas entendre " la voix du d’dans ", celle que dit IZZO, ce n’est pas la fatalité, c’est nous, les Hommes, qui produisons cette misère, et, gare, qu’elle ne nous rattrape pas.
Alain Acquart
