Presqu'une trentaine d'auteurs pour cet ouvrage qui nous parle d'une dynamique d'adaptation positive : la résilience.
La résilence est un mot qui vient de l'anglais et il est utilisé en physique pour parler de la résistance aux chocs de certains matériaux. Résilier serait résister en se transformant, en allant de l'avant. La fondation de l'enfance a eu envie de faire connaître ce concept comme une alternative à la survictimisation.
La résilience pousse à regarder l'autre d'un regard plus positif, à modifier nos pratiques et à mieux utiliser les ressources propres à chacun. Et évidemment cet dimension humaine porte à l'espérance.
La résilience chez l'enfant nous dit Cyrulnik se constuit dans la relation à autrui, dans un "tricotage" de l'attachement. Il va donc falloir repousser l'inné, l'acquis, le tempérament et les lois de la nature...
Aucun enfant ne peut devenir résilient seul, il doit trouver autour de lui pendant sa petite enfance, une bulle affective qui permet de graver dans sa mémoire un processus de stabilité interne qui l'incitera à chercher le tranquilisant dont il a besoin.
Tomkiewicz nous replace la résilience dans l'histoire avec le concept inverse de la vulnérabilité.
Il ne considère cette dernière notion que comme une donnée statistique. Pour lui les enfants vulnérables n'ont pas forcément un mauvais pronostic de vie.
On s'aperçoit que beaucoup de médecins pensent que le rire et l'humour sont des facteurs de résilience. Parfois l'humour peut nous aider, sous forme d'un réflexe de notre intelligence qui cherche à nous réorienter sur la vie qui est plus large que nous et que nous pressentons comme positive. Cette relation entre notre vie limitée et la vie plus vaste donne dans un sens pragmatique : du sens à la vie...
Une idée intéressante serait de penser et de réflechir en terme de bientraitance plutôt que de maltraitance. La bientraitance serait une approche participative se basant sur des principes d'égalité et de respect des individus.
Comment les institutions peuvent elles chercher à aborder les problèmes des familles de façon constructive ?
Un joli débat qui prend forme en s'appuyant sur les aspects positifs, sur les ressorts qui permettent aux enfants d'aller plus avant dans la vie.
