du nourrisson et du jeune enfant Solal 2000 |
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La discipline n'est pas figée, pleine de concept strictement définis, elle correspond à une pensée en constante évolution.
Qu'en est-il de la psychomotricité chez le nourrisson et le jeune enfant aujourd'hui ?
Sans jeter avec l'eau du bain les travaux de Wallon, Gesell et Piaget, les connaissances notamment dans la description du développement cognitif du nourrisson sont de matière à modifier le regard porté sur ces théories.
Différents chapitres nous montrent cette évolution entre pratique et théorie : prise en charge des prématurés, des enfants sourds, aveugles, autistes, trisomiques, etc.
Le temps de la stimulation pour les prématurés se définit par rapport au temps de développement de l'enfant. Cette démarche conduit à une prise en charge individualisée de stimulation. Elle se doit d'être personnalisée à chaque bébé et demande donc une souplesse dans le plan de soin.
Pour les déficients visuels qui sont pénalisés par un manque d'informations et par une qualité moindre de ses infos, leur développement psychomoteur peut connaître certaines particularités. Le psychomotricien va devoir aider les parents à resituer leur compétence à être parents. Ils vont devoir trouver ensemble de nouveaux ajustements avec leur enfant : être capables de capter et d'émettre des messages à travers les échanges tactilo-kinesthésiques, l'olfaction, le dialogue tonique et verbal.
L'accompagnement des enfants sourds en psychomotricité se distingue par un travail sur les troubles de la relation, les troubles psychomoteurs mais aussi par un rôle éducatif en direction des parents. C'est en intégrant les parents que les consignes passeront le mieux auprès des enfants.
Le dernier chapitre est consacré aux études effectuées dans le champ des sciences cognitives qui ouvrent en psychomotricité des pistes de réflexions pour de nouvelles stratégies thérapeutiques.