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Le syndrôme des achats compulsifs les empêcheurs de tourner en rond |
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J’ai reçu ce livre un peu avant noël ; dans une période tout à fait jubilatoire pour les achats et le porte-monnaie.
Ces achats là, plaqués, renouvelés chaque année ne correspondent pas à la fièvre des achats que les auteurs nous présentent dans cet ouvrage.
Mais la première question du livre nous renvoie toutefois à une pratique que nous connaissons tous, l’achat pour l’achat : sans besoin réel, sans envie, par désœuvrement, ennui, comme remède dérisoire à une morosité passagère.
L’achat remède qui correspond plus à une consolation qu’à un acte de consommation.
Ces achats là, répétés deviennent des " achats compulsifs ", dont on peut mettre en évidence un caractère morbide.
Le verbe acheter vient du latin populaire accapatare qui renvoie à la notion de " capter vers soi ". L’idée première de ce verbe était de prendre, d’obtenir et elle a évolué vers celle d’une opération : échanger contre de l’argent.
Le terme de compulsion est également d’origine latine et voulait dire : " contrainte, sommation, mise en demeure de payer ".
La notion d’achat compulsif se présente au départ sous le terme de prodigalité. Cette notion est a différencier des achats provoqués par un trouble mental tel qu’un accès maniaque, un état délirant ou une démence.
La dénomination actuelle du syndrome est influencée par le mode de compréhension de ce trouble : est-ce un achat compulsif ? un achat impulsif ? un achat addictif ? une boulimie d’achat ?
Pour les auteurs, psychiatres l’un et l’autre, l’achat compulsif est une conduite addictive, dont l’objet est le moment de la transaction avec quelques fugitifs instants lors de l’excitation de convoiter et le plaisir d’emporter.
Des exemples cliniques parcourent l’ouvrage et un questionnaire d’évaluation spécifique des achats nous est proposé en annexe.
Anne Marie Leyreloup
