Bonjour,
Claire laboucarié, infirmière de nuit dans un
pavillon intra-hospitalier du Ch Montperrin qui nous accueille aujourd’hui, et
membre de l’association Serpsy Paca.
Ma présence ici vient avant tout d’un
questionnement sur mon travail de nuit. En effet, lorsque le thème du cadre a
été choisi pour cette 5ème journée, je me suis demandée ce qu’était
le cadre du travail de nuit. S’il était évident pour moi qu’il était bien
présent, il a été beaucoup plus complexe de le définir et d’en ressortir ses
éléments structuraux.
Au fil de mes réflexions, accompagnée par
l’équipe de Serpsy Paca que je remercie pour ses contributions, le cadre a
commencé a émergé au travers de 3 axes principaux : une temporalité
spécifique, une ambiance sensorielle particulière et une posture soignante qui
rejoint la qualité de la présence de soi à l’autre, du soignant au soigné,
permettant l’absence du soigné à lui-même, l’abandon dans le sommeil.
Je vous propose donc de me suivre dans mon
service de nuit afin de palper et ressentir les contours du cadre de nuit,
cadre vivant loin du cadre endormi que l’on peut parfois se représenter.
vidéo
En général, j’arrive vers 9h moins le quart dans
mon service.
Tous mes collègues sont dans le bureau, quasi
près à me (nous si on est chanceux) faire la relève, juste le temps de finir la
discussion en cours et c’est parti, top départ pour 5 à 20 mn de relève selon
l’humeur du service et des soignants de jour comme de nuit, la météo, la saison
et le temps bien évidemment…puis il ne reste que moi, que nous, les soignants
éveillés, veilleurs étant bien trop péjoratif au regard de l’idée que j’ai du
travail de nuit, et les soignés endormis ou éveillés eux-aussi. Et puis il y a
aussi ce petit quelque chose qui nous échappe mais sans qui nous ne pourrions
exercer nos fonctions soignantes, ce petit rien qui fait beaucoup, ce fameux et
fumeux ou plutôt vaporeux cadre. Paul-Claude Racamier décrit le soin comme un
« entourement » et un « processus », nécessitant un cadre
càd, je cite « un espace, un rituel, des repères temporels,
des règles et des limites »cadre qui a pour fonctions de garantir la
sécurité des patients, mais aussi d’amortir et de filtrer les excitations,
comme je cite « une enveloppe poreuse ».
Il en est de même pour le
jour et la nuit. Il est donc avant tout omniprésent, la nuit étant la suite de la
journée : il est cadre d’hospitalisation, cadre pré-existant. La nuit, il
se pose de manière explicite par les règles de fonctionnement que nous exposons
à chaque nouvel arrivant (le cadre horaire, la fermeture du jardin, la cadre
espace par la visite des espaces-clefs comme le bureau infirmier, le cadre
comportemental par le respect du silence au niveau des chambre pour le respect
de ceux qui dorment etc…).Il ne faut pas voir dans ce fonctionnement un
enfermement mais plutôt une contenance temporo-spatiale de base sur lequel nous
appuyons le cadre spécifique de la nuit : dans cet espace-temps aux
allures rigides vient s’insérer une multitude de possibilités de penser et de
panser, le temps de la nuit étant très flexible et adaptable puisqu’il n’y a
pas d’impératif horaire hormis le rituel du soir.
En effet, le cadre de nuit se veut ritualisé,
inscrit dans une rythmique particulière liée à l’allongement des minutes du
fait de l’arrêt des activités diverses, il ne reste alors que quelques marqueurs du temps qui passe
comme l’arrivée des soignants de nuit, la tisane, la distribution les
traitements, la télévision. Sa consistance sensorielle est également primordiale,
on ne pose pas le cadre seulement par les mots, on pose avant tout une
ambiance, un environnement sonore, visuel et physiologique mais aussi gestuel
avec un rythme ralenti, une cadence douce et sereine : oui le cadre
s’inspire de la relation de la mère avec l’enfant, comme le rappel P-C Racamier
en faisant référence à Donald Winnicott : nous y retrouvons le holding, le handling et le nursing,
faisant fonction de portance, de maintenance et de nourrissage.
La nuit, c’est le silence, l’obscurité,
l’apaisement, la fin du tumulte d’une journée bien remplie pour tout le monde,
dedans comme dehors, alors que la nuit est plus intérieure…
Une fois la relève terminée, nous sortons donc du
bureau pour aller rencontrer les patients, les saluer en leur serrant la main,
faire le tour du pavillon pour voir si tout le monde est là et surtout, pour
ressentir quelle est l’humeur du soir, parce que poser le cadre de la nuit ne
se fait pas de la même manière nuit après nuit mais au contraire, il se pose en
douceur, avec tout le tact qu’il est nécessaire pour ramener la calme après la
tempête. Il est nécessaire lors de ce 1er contact d’essayer de
capter en l’espace de qqs minutes l’ambiance générale du pavillon, ceci au
travers des messages verbaux et non verbaux échangés avec les personnes
soignées, mais d’être aussi à l’écoute des mécanismes transférentiels et
contre-transférentiels pour ne pas répondre en miroir. Ceci nécessite d’avoir une attention toute
particulière aux émotions, aux sentiments et affects de chacun afin d’être à
l’écoute de ce que va mobiliser le patient en nous. C’est par exemple faire
attention au regard baissé et l’attitude quasi prostrée de Me Odile qui nous
dit « ça va » alors que la tristesse et le découragement sont
évidents au niveau non verbal. C’est également l’agacement et le rejet que
vient déclencher en nous Me Chaba qui ne fait en fait que reproduire le
fonctionnement familial qu’elle connaît, celle-ci n’ayant reçu comme amour que
de la maltraitance physique et morale, il lui devient alors difficile de
concevoir l’amour, l’attachement et les relations en dehors de ce système de
référence.
En cela, le temps de la relève est déjà une
première étape puisqu’elle apporte des éléments sur l’ambiance du pavillon,
tant au travers du récit des soignants mais aussi au travers des émotions
qu’ils vont partager, créant un lien entre le jour et la nuit : « Me
Chaba a été dans la demande toute la journée, elle nous a épuisé, on n’en peut
plus ». Le problème, c’est qu’elle raconte peu de la clinique des patients
et de se qui se joue au-delà de ces comportements, mais peut-on espérer avoir
plus dans un temps si court et non institutionnalisé, le temps de la relève du
soir (ni celle du matin d’ailleurs) n’étant pas officiellement inscrit dans le
temps de travail des soignants, comme si la nuit était une parenthèse dans la
vie de l’institution, le temps s’arrête
et reprendra demain. Mais je m’éloigne de mon sujet. A la suite de la
relève, le passage au vestiaire interviendra comme un sas de décantation pour
objectiver ces émotions en les mettant à distance afin de retrouver une
certaine neutralité bienveillante pour aller à la rencontre des personnes
soignées, le passage de la blouse faisant partie intégrante selon moi de cette
mise en condition pour la rencontre. La nuit, cette rencontre se fait dans un
cadre sensoriel particulier : on change les lumières, on éteint les néons
trop vifs pour se laisser aller à la quiétude, on baisse les sons, on parle, on
rit plus feutré, on amène les boissons chaudes ou rafraichissante selon la
saison pour mettre le corps à la bonne température en douceur, quelques fruits
et un peu de pain pour passer un moment ensemble, soignants et soignés, tout en
distribuant les derniers traitements qui finaliseront les étapes vers le
sommeil.
Ce soir, j’arrive à 20h45 : rien qu’en
poussant la porte du pavillon, je peux ressentir que l’atmosphère est tendue,
électrique ; au travers des vitres du bureau, je vois les patients debout
dans la salle à manger qui semblent attendre en état de tension visible. Les
traits tirés et fatigués de mes collègues d’après-midi me confirment mon
pressentiment : relève rapide, saccadée, comme pour clôturer au plus vite
cette journée éreintante : « tout va bien, rien de
particulier mais ils nous ont épuisé» me disent-ils, et ils déroulent la
liste des patients un à un en précisant « M. Bernard, rien à dire, M.
Vylsain, ça va etc… », même discours pour les 22 patients présents ce
soir. Pas d’évènement particulier mais une ambiance pesante dans le pavillon,
des patients adhésifs et très en demande qui les ont vidé au fil des heures.
Ce soir, je suis seule comme cela arrive
régulièrement la nuit en pavillon, 3 sur l’ensemble du pavillon étant
l’effectif minimum de sécurité, 2 sur une aile et 1 sur l’autre aile (comme si
un oiseau pouvait voler amputé mais là n’est pas le débat non plus!!!).
Heureusement, la solitude a ce côté d’agréable qu’elle est source de solidarité
et même lorsque l’on est seul, on ne se sent jamais vraiment isolé puisque l’on
sait que les collègues sont là près à intervenir en cas de problème mais aussi et
surtout pour se retrouver une fois le travail terminé pour discuter
ensemble et faire de cette nuit de
travail un agréable moment.
Après la relève, j’enfile donc ma blouse qui
m’aide à entrer dans ma position soignante et à trouver l’état intérieur
nécessaire à la rencontre. Direction la salle à manger où je salue les patients
en leur serrant la main et glisse et écoute qqs mots pour capter un peu plus
l’état de chacun afin d’évaluer rapidement leurs besoins me permettant d’agir au
plus vite pour faire baisser les tensions diverses qui viennent parasiter la
possibilité d’une détente : il y a le cadenas cassé de M. Ya, la cigarette
réclamée par M. Vylsain qu’il faut récupérée dans le bureau, la question sur un
changement de ttt de M. Daniel et les plaintes de Me Odile à propos du nouvel
arrivant. J’ai parfois l’impression d’entrer dans une ruche couverte de miel
remplie d’abeilles affamées, comme si le tempo trop intense de la journée les
avait mis dans une hyperactivité incontrôlable avec un sentiment
d’insatisfaction lié à une incapacité de se rassasier des miettes de temps et
d’attention qu’ils avaient pu glaner ça et là.
C’est pour cela que dans ces premiers contacts,
j’essaie d’être comme la brume qui vient recouvrir la montagne, comme le parent
qui borde son enfant : enveloppante et rassurante. Si la psychose vient
morceler les hommes et femmes qui en souffrent, l’infirmier se doit d’être
enveloppant : c’est par cette attitude contenante que l’on permet aux
patients de se recentrer le soir et ne pas être assaillis d’angoisses
insupportables, leur psychisme étant ainsi en partie contenu et maintenu. La
question de la posture soignante contenante étant très vaste, je me permets
aujourd’hui de faire référence à l’intervention de M. Stéphane Trégouet lors de
la 2ème journée de Serpsy Paca afin de vous l’exposer le plus
explicitement et succinctement possible, en espérant rester au plus près de sa
pensée. C’est en développant ce qu’il nomme « une clinique professionnelle
du lien » qu’il aborde les fonctions soignantes complexes dont la fonction
contenante dans le lien à l’autre, en s’appuyant sur les travaux de Wilfried
Bion et Bernard Golse. Notre capacité de soignant à être contenant dépendrait
de la qualité d’intégration de notre bisexualité psychique (Golse),
c'est-à-dire de nos fonctions maternantes (objet contenant) et paternantes
(objet limitant) (Bion). Concernant la nuit, il m’apparaît que la fonction
maternante est plus prégnante, mais il est évident que la fonction paternante
reste au minimum latente voire explicite lorsque certaines interdictions sont
franchies et que devient alors nécessaire l’intervention limitante et cadrante
du soignant, dans une autorité bienveillante. C’est donc cette capacité à
pouvoir agir de manière maternante et/ou paternante qui fera office de
contenance en apportant une réassurance au patient, le but étant, je cite M.
Trégouet de « trouver un équilibre pour que l’objet contenant joue son
rôle d’accueil et de réceptivité et de mise en limite ». Cela rejoint
également les dimensions génératrice ou matricielle et régulatrice du cadre que
développe P-C Racamier.
En complément de notre attitude, nous disposons également
de quelques outils pour venir renforcer le cadre de la nuit : sons,
lumière, mais aussi boissons et traitements. Le cadre se veut ainsi visuel,
acoustique et physiologique faisant fonction de pare-excitation en limitant
tout se qui pourrait être trop violent afin de préserver ou restaurer un
certain équilibre psychique.
Ce soir, la tisane est d’ailleurs très attendue,
tout le monde se rue sur le chariot pour pouvoir enfin aller s’assoir et se
poser afin de clôturer cette journée. Le temps que chacun se serve et
s’installe, je prépare rapidement les traitements pour les distribuer à une heure
pas trop tardive afin que leur action ne déborde pas trop sur la matinée. Il
apparaît assez essentiel de respecter un certains rythme dans le déroulement de
la soirée qui apporte réassurance aux patients en leur signifiant de manière
non verbale que « tout va bien, rien à signaler, vous pouvez vous
détendre, rien ne viendra troubler votre nuit ». En effet, il m’est arrivé
qqs fois d’avoir du retard dans le déroulement de la soirée du fait
d’évènements inhabituels. ex : accueille d’un patient entrant à 21h15 dans
le service, seule dans le pavillon, ne pouvant me diviser, il m’a fallu décaler
la tisane et les ttt d’au moins 30mn afin d’accueillir au mieux le nouvel
arrivant, et cela a produit une certaine angoisse sur nombre de patients, les
mettant en position incertaine, face à un avenir proche assez flou, et ce
malgré ma tentative de réassurance « Et la tisane, on va l’avoir
quand ? y a un problème ? Je vais avoir mon ttt trop tard et être
ensuqué demain moi ! Qu’est-ce qu’il a le nouveau, ça peut pas attendre ?
Et si je dors quand vous arrivez ? ». L’arrivée d’un nouveau patient
est souvent source de questionnements et parfois d’inquiétude, mais avec la
désorganisation temporelle et rythmique engendrée sur le service par une
arrivée à une heure plutôt inappropriée pour un accueil dans de bonnes
conditions, cela provoque des montées d’angoisse. Le respect du temps et du
rythme rendent possible la détente puisqu’ils placent le patient en position
sécure, dans un confort de représentation possible de l’avenir immédiat ne
laissant pas la place au doute ni à l’angoisse, le temps devenant ainsi
mesurable car repérable (voir Albert Ciccone sur les notions de mesure du temps
par la rythmicité).
Ce moment « tisane traitement » est donc
un moment primordiale, il représente le sas de décompression entre la journée
et la nuit : ce soir, je n’ai vu personne en entretien, j’ai juste été là
avec eux, nous avons échangé qqs mots, qqs regards mais aussi des gestes et du
contact, une main posée sur l’épaule qui vient accompagner la question
« comment allez-vous ce soir ? », un regard appuyé à l’écoute du
regard de l’autre qui vient signifier l’empathie que nous éprouvons à son
égard, de la chaleur humaine encore et encore. A cet instant, je sais que ce
soir, la nuit sera calme, je sens qu’ils vont pouvoir accéder à un sommeil
réparateur, et pourtant, ce n’était pas gagné vu la tension. Cette nuit, je la
passerai sûrement seule accompagnée des bruits nocturnes du pavillon : les
talons de M. Thomas qui viennent frapper le sol lorsqu’il se lève pour fumer, les
tongues qui claquent de M. Souci, le déambulateur qui grince de Me Timario
lorsqu’elle viendra voir si je suis bien dans le bureau, les ronflements et
sifflements des uns et des autres, les radiateurs qui claquent et dehors le
massacre des escargots par les hérissons et le bruissement des feuilles.
Je ne saurais dire ce qui a vraiment permis à
chacun de retrouver sa sérénité car je crois que c’est un tout : une posture
soignante, une ambiance et des outils minimalistes mais primordiaux, une
présence et aussi du temps devant soi, l’absence de stress quant au déroulement
des heures puisque rien ne presse, le nuit est à nous soignés et soignants. La
nuit ne supporte pas la rigidité tant les possibilités sont larges, mais elle ne
supporte pas non plus le vide, l’absence, cadre volatile et non volage, car le
cadre se doit d’être là, présent tel une brume apaisante, réconfortante,
poétique mais jamais oppressante, laissant apparaître le contour des choses
sans les définir vraiment distinctement, laissant ainsi la place à chacun de
s’exprimer, que l’on soit soigné ou soignant, dans une rythmique accordée.
Fini les tensions de la journée, fini la pression
du temps, place au temps et à la possibilité de prendre soin de l’autre et de soi,
place à la rencontre dans un temps et lieu bénéficiant des conditions idéales
pour celle-ci : le travail de la nuit est un travail de résistance face à
la pression du monde contemporain où tout se bouscule, tout va très vite,
probablement trop vite. Comme l’explique Clarisse Vollon et Sophie Barthélémy,
toutes 2 psychologues cliniciennes, dans un article de santé mentale sur
« Le temps vécu de la psychose », il existe plusieurs niveaux de
temps vécus : celui du patient, celui du clinicien (plus largement
soignant) et celui de l’institution accueillant cette rencontre. La nécessité
de les articuler dans une dynamique interactionnelle passe par des accordages
nécessaires. En effet, ces 3 temps n’ayant pas de fait la même rythmique, il
devient nécessaire d’être à l’écoute de ces vécus différents et de trouver un
accordage temporel et rythmique pour que puisse avoir lieu la rencontre et que
les liens se consolident. Ainsi, la nuit a cette fonction nécessaire de
ralentir le rythme de l’institution, tout en gardant un certain tempo car selon
Ciccone, « le rythme organise l’expérience et sécurise ». Ainsi, les
temps-clef répétitifs repérables par les patients les aident à s’inscrire dans une histoire, dans un
quotidien rassurant qu’ils vont pouvoir investir en se projetant dans un avenir
immédiat reconnu, leur conférant un sentiment de continuité dans des temps
distincts qui les rapprochent du sommeil réparateur.
Alors que personne ne s’inquiète, nous sommes là
pour veiller sur vous, soignés et soignants, et comme je le dis souvent à ceux
qui ne trouvent pas le sommeil, « ne vous inquiétez pas, nous sommes là,
tout va bien, la nuit est à nous ». Nous essayons d’être des soignants suffisamment bons qui essaient de poser
un cadre suffisamment bon et contenant,
ni trop rigide pour ne pas paralyser, ni trop relâcher pour ne pas laisser
échapper.
Je vous remercie pour votre attention et espère
vous avoir apporté une image vivante du travail de nuit qui fait parti
intégrante du soin selon la définition de P-C Racamier qui est je cite
« une tâche collective, infiniment délicate, horriblement amère
lorsqu’elle est mal menée (ou malmenée…), étonnamment intéressante lorsqu’elle
marche d’un bon pas ». Il avait pour cela le souci constant « de la
cohérence et du maintien dynamique des complémentarités agissantes ».
Parce qu’il n’y a pas de jour sans nuit, pas de cadre de soin sans cohérence et
sans cohésion.
Je vous laisse avec un peu de musique et vous
remercie encore.
BIBLIOGRAPHIE
P-C. RACAMIER "L'esprit des soins - Le
cadre"
D. ANZIEU "Le Penser: du Moi-peau au
Moi-pensant"
D. ANZIEU et coll. "Les contenants de
pensée"
A. CICCONE M. LHOPITAL "Naissance à la vie
psychique"
R. ROUSSILLON et coll. "La temporalité
psychique"
P. FUSTIER "Le travail d'équipe en institution"