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Les JOURNECRITURES
Atelier 5 : " Bio d'archives "
1
ère consigne « 3 minutes pour écrire à quelqu’un en trois phrases » (C’est un message).
«Je suis bien arrivée à l’endroit où je t’avais dit ... Dis-leur que tout va bien ... Il fait beau. »
«A toi que je ne connais pas et qui peut-être nous connaît, nous t’envoyons ces rayons de soleil pour que ta vie soit dorée. »
Gaëtan
« Quel que soit l’endroit où tu te trouves
tu me liras
et peut-être tu comprendras. »
Xavier
" Temps et lieux différents
Saches que tout va bien
Quand cependant rien n’a changé »
Françoise
« je me suis fait piéger dans un atelier bio quelque chose
Je ne sais pas pourquoi.
Viens vite à mon secours. »
« Je pense toujours beaucoup à vous malgré la si longue distance qui nous sépare.
Je souhaite pouvoir vous le dire bientôt sous le proche du vieux prieuré.
Vos sourires me portent, et j’arriverai bientôt. »
Mauricette
« je suis actuellement au Soleil Café (cyber-café situé à Laragne). Je participe à l’atelier BIO D’ARCHIVES dans le cadre des 1
ère JournEcritures. Il fait chaud, Christian est en forme. »
Didier
cher ami,
« Je n’ai pas trouvé l’inspiration dans cette ville,
Je repars la chercher à la campagne. »
« Le temps m’est long ... il passe, passe, passe et repasse ... en vain. A quoi bon Il faudrait ... Mais comment saurais-je l’amour, la vie, le soleil »
H.P. Loveloft.
2
ème consigne «une fiche d’état civil d’un personnage réel ou imaginaire Nom, prénom, sexe, âge, nationalité, taille, poids, profession ... puis raconter un fragment de vie.
(le fragment de vie sera introduit lors du texte final pour l’intérêt de la lecture). »
SCHMURR Eric
Pseudonyme SCHMURR de Berlin
Profession Energumène
Né le 16 août 2002
1,78 92 kg
né de Herr Adolf Schmurr von Gelsenkirchen son père
et de Frau Gradiva Jensen sa mère,
marié à Eva Schmurr née Poreuse en 2005
Nom CHATELAIN
Prénom Jean-Marc
Age 49 ans, né le 30/01/1952 à Paris
Profession Artisan confiturier
Domicile Le Village. La Bâtie Neuve 05 000
Signes particuliers Gourmand.
Nom MARTIN
Prénom Raoul
Date de naissance 07/07/70
Situation familiale Marié sans enfant
Profession Apiculteur
Eve DUJARDIN
Née le 28juillet, an 1000, à Forêt Neuve
Célibataire
1,75, yeux « »
Cheveux roux
Jean-Marc CHATELAIN
Né le 02/11/1938 à Laragne (05)
Confitures artisanales- Saveur et traditions des Hautes-Alpes.
François, la quarantaine, sans domicile fixe ou plutôt toujours en voyage
Célibataire, deux enfants qu’il ne connaît pas
Profession non définie
Vit de sa passion la musique
Nom PROUT Prénom Marcel
Marié à Madeleine-Marie
Age 49 ans
Profession goûteur
SALOME Marcel
Né le 12 septembre 1895
Lieu Les Baux de Provence
Signe particulier Guerrier malgré lui.
C’est un homme ...
C’est Pierre. Il a 55 ans
En retraite d’une vie ouvrière. SNCF
4 enfants, non 3. L’aînée c’est Marie.
Sa femme, c’est Edith, elle travaille au collège
Il porte une casquette.
3ème contrainte on pioche deux personnages un homme et une femme dans les différentes «de visite ». On leur donne un état civil, et on les introduit dans l’histoire.
Dans le texte, on doit retrouver les 3 phrases de la 1ère consigne (le message).
«Cela s’est passé un vendredi soir, il rentrait du travail. Fatigué, peut-être même un peu usé, il faisait le même trajet depuis si longtemps ... Descendre du car, l’aurevoir aux collègues de travail. Tous ne répondent pas, ensommeillés qu’ils sont. Prendre le chemin de la maison lui demandait encore un effort, à pied, c’était loin. Il pousse la porte, il n’y a personne. Peut-être les courses, et les enfants qui jouent dehors. Oui, c’est ça, les courses, Edith a laissé un mot sur la table. Il dépose son sac, quitte sa veste. Marie n’est pas là ... Marie, c’est l’aînée, elle a toujours été fragile ... Déjà petite, timide ... Elle a peu d’amis, peu d’envie ... Quelquefois cela lui fait du souci. L’autre jour, pourtant, elle lui a dit «’aimerai partir, loin, dans un pays où il ne fait jamais froid, où la mer est douce. »
Ils ont peu l’occasion de parler, il ne sait pas comment s’y prendre. Il hésite depuis si longtemps. Un jour peut-être il trouvera les mots ... Il a songé à lui écrire, lui dire qu’il l’aimait, il y pense.
Il s’assoit, pas dans le fauteuil, sur une chaise à la cuisine, il pense. Il la revoit, quand elle était petite. Il respire la vie va trop vite.
Il se relève, va vers le téléphone et dans un geste machinal appuie sur le bouton du répondeur. Un bruit de bobine qui défile ... Une sonnerie, puis la voix de Marie.
«suis bien arrivée à l’endroit où je t’avais dit ... Dis-leur que tout va bien ... Il fait beau. »
Surpris, il s’est assis et lentement, il a réécouté le répondeur plusieurs fois. Emu, il sourit. »
«Dans les tranchées, il croyait s’éclater dans l’insouciance de son âge. Mais après voir mis son pantalon garance dans le bourbier il s’est enlisé. Dans les barbelés, il s’est accroché avec autour de lui le bruit métallique du cliquetis des armes. Ce n’était pas pour rire car avec les armes on ne peut s’amuser, juste s’entre-tuer. Mais cela, on lui avait caché. «quelques mois » on lui avait dit. Marcel le croyait mais Salomé lui murmurait «années, tu vas rester et peut-être si la chance est avec toi alors ta famille tu vas retrouver. » Il l’a cru Marcel mais un matin, il s’est endormi pour l’éternité car en pleine tête une balle l’a frappé.
Dans un coin reculé de Provence, Pierre et Danielle ne connaissent pas la guerre. Pourtant, Marcel, le petit, lui, était parti. Eux, occupés dans leur champ de lavande ne sentaient pas la mort. Un jour pourtant un télégramme leur annonça que le petit ne rentrerait plus au pays car la faux l’avait rattrapé pour ne plus le lâcher. Après avoir longuement pleuré, les yeux rougis, ils décidèrent d’écrire à tous les enfants de la guerre. Le message était bref « A toi que je ne connais pas et qui peut-être nous connaît, nous t’envoyons ces rayons de soleil pour que ta vie soit dorée. Signé Pierre et Danielle »
Gaëtan
Marcel a rencontré Marie rue des Senteurs. Il avait pris du poids et avait entendu parlé du fameux «
de senteur ». Il voulait entamer un régime de banane pour ressembler à un haricot vert, sans fil comme les téléphones qui le lient, sans lien ou sans rien.
Il dit à Madeleine « à toi je te sens bien » et de fil de haricot en odeur de sainteté, ils se sont aimés à en perdre l’haleine de moutons. Il a du nez Marcel ... Madeleine, elle a de l’oreille elle, et musicienne et écoutante, mais elle ne prête jamais l’oreille à un sourd aussi elle les cache sous une longue chevelure blonde, que Marcel ne se lasse pas de venir sentir.
«sens le blé, lui dit-il » à mots couverts pour ne pas blesser ses oreilles. De quoi parle-t-il
«que soit l’endroit où tu te trouves
Tu me liras
Et peut-être tu comprendras. »
Xavier
"L'ensemble est d’emblée un accord pour former une approbation envers un résultat.
Gorges Clémenceau est né en 1841. Il a inventé les empreintes digitales pour retrouver les bandits. Il a formé les «
du Tigre » en 1919. Par exemple, les empreintes d’une balle correspondaient avec le fusil qui avait tiré. La crosse conservait les empreintes de la main qui avait tiré. Clémenceau eut le génie de trouver la Loi dans l’Ordre. Il tenait ça de son père qui s’appelait Jorg Clémenceau, né en 1829. Cette date rappelle l’invention de la photographie par Nicephore Niepce.
La femme de Clémenceau s’appelait Marguerite Clémenceau. Clémenceau a été avec Philippe Pétain qui est né en 1840. Ils ont fait ensemble la guerre de 1870.
Alain
"François, la quarantaine, sans domicile fixe ou plutôt toujours en voyage.
Célibataire, deux enfants qu’il ne connaît pas.
Profession non définie.
Vit de sa passion la musique.
Au décours d’un nouveau voyage, il la rencontre. Mais qui est-ellelui demander autant Lui ne put que lui répondre qu’il était en partance. Il s’envola, ça fait 10 ans déjà.
«Mère
C’est François ton fils. Pourquoi rompre le silence aujourd’hui Je ne sais pas Comme ça simplement.
J’ai besoin que tu saches, que tu connaisses un peu mon histoire ... Dix ans de voyage, c’est beau, peut-on se dire ; moi je dirais dix ans d’errance. Beaucoup de rencontres, mais il n’y a que Babacar qui ai pu comprendre, me comprendre.
Je dois te dire que quelque part en Afrique je l’ai rencontrée, deux enfants sont nés, mais je n’ai pu rester. Je sais que Babacar prend soin d’eux. Aujourd’hui encore la musique, cette musique dans ma tête me pousse à m’envoler vers un autre endroit, ailleurs ...
Alors je me pose un instant pour te dire
«et lieux différents
Saches que tout va bien
Quand cependant rien n’a changé »
Françoise
" Schmur se demandait pourquoi le grand patron le faisait venir dans son bureau. C’était la première fois en 25 ans de carrière à la I.G. Käsefabrik qu’il était ainsi convoqué. Même lorsqu’il était devenu énergumène en chef, il n’avait pas eu droit à cet honneur.
Il essayait de se souvenir dans quelles circonstances, d’autres collègues avaient été reçus dans le bureau d’Herman Pinoschwartz, le patron des patrons. Mais rien ne lui venait. A sa connaissance, il était le premier à pénétrer le saint des saints.
Enfoui dans le ténébreux et profond fauteuil de la salle de patience, il faisait un tour de table psychique de ce qu’il avait fait pour mériter cela.
Il y avait trois mois, il avait réussi à dérider un CRS à la retraite, mais ça n’importe quel énergumène pouvait y arriver. Surtout depuis la découverte du Déridal, un nouvel antirépresseur de chez Synthé-Lilly Labo.
Il avait décoincé Jean Paul II, dit «Momie » que l’on s’apprêtait à embaumer. L’EEG indiquant des ondes plates, on ne savait pas s’il était vivant. Il avait réussi à lui faire chanter
«Les filles de Milan ont la raie du cul
Et leur Berlue se connit »
Une vieille chanson paillarde italienne des années 2000. Cet exploit avait fait couleur beaucoup de feuillades assertoires.
C’était cela, forcément.
Il allait être décoré.
Il avait trouvé
Le patron le fit entrer et le fit asseoir sur un tabourchet nain.
«Le temps m’est long .. Il passe, passe et repasse ... en vain. A quoi bon Il faudrait ... Mais comment saurais-je L’amour, la vie, le soleil » Cela vous dit-il quelque chose
- Non.
Evidemment, comment cette prose de militant cubain pouvait-elle lui dire quoi que ce soit
«En 2001, une émission de télévision, un médium mou, faite par M6 (une sorte de Charafric), consistait à enfermer des gens dans un loft et à les éliminer les uns après les autres grâce à un vote du public. Sous les caméras de télévision, les faits et gestes de chacun étaient filmés et livrés en pâture au dit-public. Au début, ce fut l’engouement et puis les gens se lassèrent. On abandonna le loft pour des snuff movies plus sanglantes. On vient de retrouver le corps d’une certaine Loana et surtout une jeune femme qui se fait appeler Grouchka Lolita et qui prétend être la fille de cette Loana. Elle serait née dans les toilettes du loft, seul endroit non filmé. Elle aurait survécu vingt ans dans ces toilettes ne sortant que le soir et se nourrissant des cacahouètes nucléarisées que lui lançaient «les adorateurs de Loana », la secte apocalyptique née après la disparition de M6.
- Tout cela était donc vrai
- Eh oui
- Mais qu’est-ce que je viens faire là-dedans
- Lolita ou la dite Lolita n’a aucune idée du temps. Votre rôle d’énergumène consistera à lui fabrichantouiller des tesseres temporels.
- Mais personne n’est jamais arriver à fabrichantouiller des tesseres temporels
- Oui mais cette phrase qu’elle moustakise montre selon nos hybersocionettologues qu’elle a des repères balattiens espace tonal, musement ... Il ne reste qu’à faire marcher votre fonction scribe. »
C’est ainsi que Schmurr de Berlin fit la connaissance de Lolita de Java, la fille de Loana et qu’il commença le chemin qui devait le mener à l’éviscération. Mais ça, c’est une autre histoire celle du Renouveau des Adorateurs de Loana.
«loué soit la Sainte Eviscération
- Attrape là
- Le temps m’est long. Il passe, passe, passe et repasse en vain A quoi Bon Il faudrait ... Mais comment saurais-je l’amour, la vie, le soleil »
H.G. Loveloft
"J'ai d’abord été employé à l’hôpital de Laragne en tant que aide-laborantin, métier mal payé et peu narcissisant. Pour pouvoir nourrir toute ma famille, j’ai sacrifié 8 années de mon existence à respirer des odeurs immondes et chimiques, odeur du sang et de la merde, puis un jour, j’ai abandonné et j’ai démissionné.
Oh Horreur et scandale dans ma famille Quitter un travail peu fatiguant et bien payé, et pour quoi faire, mon dieu, en ces périodes de chômage
Après une longue période dépressive et culpabilisante, je décidais d’attraper le taureau par les cornes et de me lancer dans le bio.
Le bio Formidable explosion dans les années 90, un petit peu d’escroquerie, certes, mais générateur de soi-disant bien être, retour au naturel, désintoxication du corps et toutes ces bêtises à la mode.
J’étais en train de faire fortune grâce aux sirops
Framboises et groseilles 38 F.
Groseille seule 38 F.
Mûre et cassis 36 F.
Menthe 30 F.
Grenadine 38 F. etc. etc.
Suite à une enquête de police, il est apparu que mon commerce était illicite. Effectivement, mes deux enfants, Paul et Virginie, qui ont pris la suite de mon commerce « » ont fait tant et tant de bénéfices sur le dos des clients crédules, croyant retrouver la santé grâce à mes sirops, alors qu’ils ne faisaient qu’y perdre leur argent, mes deux enfants donc furent poursuivis en justice pour escroquerie notoire, et c’est ainsi que j’ai reçu hier un message Internet mais désespéré libellé ainsi «nous sommes fait piéger dans un atelier bio quelque chose. Nous ne savons pas pourquoi. Papa, nous t’en prions, viens vite à notre secours.
Paul et Virginie. »
"Mon cher ami,
Je n’ai pas trouvé l’inspiration dans cette ville, je repars la chercher à la campagne. »
Je suis heureux, je fais enfin quelque chose qui me plaît. Après un parcours banal qui m’a conduit au métier d’ingénieur, j’ai démissionné et quitté cette usine de produits chimiques installée en ville.
Je me suis installé dans ce petit village des Hautes Alpes, La Bâtie Neuve. J’ai créé une petite entreprise artisanale de confitures avec mon épouse (ex-médecin) et nous vivons au rythme des saisons, de la cueillette des fruits.
Nous assistons depuis la fenêtre du salon à l’éclosion des premières fleurs qui vont grâce à nous se transformer en confiture.
Adieu le stress et les mauvaises odeurs et vive la vie
Marie, mon épouse, plus jeune que moi (elle n’a que 35 ans) s’inquiète de l’avenir. Elle admet difficilement que je sois descendu de l’échelle sociale (moins d’argent, moins de vie intellectuelle, peu de sorties, etc.) mais reconnaît, peut-être par amour que cette forme d’existence a du bon.
Nous avons de longues discussions avec Alain, son père, qui ne fait pas grand chose pour calmer cette angoisse. Photographe de mode dans une grande agence parisienne, il ne comprend pas mon choix. Si près de la retraite, tout quitter pour faire de la confiture Il aurait aimé faire comme moi mais n’a jamais eu la force, le courage de passer à l’acte. Pourtant je m’efforce de lui prouver qu’il aurait pu trouver l’inspiration s’il avait suivi mon chemin dans ce petit village. »
Christian
«La journée de Raoul s’annonce bien remplie. Il fait chaud et malgré cela, il doit aller visiter ses ruches. Rien d’extraordinaire pour un apiculteur, mais ce n’est pas comme d’habitude car Marie, sa femme, est enceinte. Le terme de la grossesse est proche. D’ailleurs le médecin leur a dit « ça peut arriver à tout moment ». Raoul tient particulièrement à assister à l’accouchement.
Aussi il cherche de l’aide auprès de ses amis et de sa famille. Il est sûr que Marie ne restera pas seule puisque Alice viendra passer un moment avec elle. Et même il suffirait de lui demander de rester toute la journée, comme cela est déjà arrivé par le passé. Alice est la meilleure amie de Marie, elle se connaissent depuis le collège et aujourd’hui elles sont voisines.
Mais Raoul aimerait bien qu’Henri, son grand frère, vienne lui donner un coup de main. Il est infirmier, travaille de nuit, et il est souvent disponible dans la journée. C’est aussi un passionné d’informatique et ils correspondent via Internet.
Raoul vient de lui envoyer un mail lui demandant de prendre contact. Il reçoit une réponse immédiatement mais il ne pourra pas compter sur son aide aujourd’hui, il n’est pas disponible comme le dit son message « Bonjour, je suis actuellement au Soleil Café (cyber-café situé à Laragne). Je participe à l’atelier BIO D’ARCHIVES dans le cadre des 1ère JournEcritures. Il fait chaud, Christian est en forme. »
Didier
4
ème consigne Associer trois mots à Ecriture, Traces et Communication ensuite écrire un texte sur le thème des archives les reprenant tous.
Alain, d’une main, essuya la sueur qui coulait sur ses tempes. Putain de chaleur Dix kilomètres à pied dans la jungle buëchienne Tailler à la machette les lianes enchevêtrées, éviter les karavokiris carnivoris qui vous mordillent les mollets si vous n’y prenez pas garde Dix kilomètres à la boussole et à la machette, c’est pas de la littérature ! Pour ça non
Il avait croisé le fameux sanglier truchettien que mentionnent les textes canoniques «les Saintes Ecritures Ballatiennes » «quand tu croises le sanglier truchet, trois empreintes, un peu de plaisir et tes maux de tête ne seront plus que souvenirs. »
Sa tête lui cuisait de plus en plus. Il aurait pu y enfoncer un clou sans aucune souffrance. La boussole s’affolait. Les anacondas isnardiens fascismait quelques cadres hypnotisés. « Communication, communication » sifflaient-ils.
Il pouvait maintenant voir des traces sur le sol ... des traces inconnues ... comme de l’encre qui aurait pleuré d’un temple inconnu. Il brûlait. Il le sentait. Sa tête le laissait plus tranquille. Il rêvait à ce moment où il pourrait partager sa découverte avec ses collègues de l’Académie Infirmière de Montréal La Belle. Il allait enfin trouver les fameuses archives de Ragne Les Boas. Elles contenaient les Actes des JournEcritures de Ragne, l’ancienne cité mythique détruite par Vidonos le Preux.
Raté
Une branche l’assomma net.
«tu ne liras pas les Archives de Ragne Les Boas »
D. Brouille
Quelle
tache impossible et quelle écriture illisible vous m’envoyez dans votre message aéré, pas un mot ne reste en moi que votre sillage parfumé dans cette voie de garage que sont les archives.
L’art CHIVE est une vieille forme d’ART pratiquée sous l’emprise du CHIVAS. Il comprend différentes formes de pratiques qui passent par la bouche, l’oreille et le bouche à oreille, quelquefois même par le bouche à bouche, mais ça c’est une autre histoire ...
C’est en suivant la trace de ski de fond sur la neige vierge qu’est venu le terme chive de l’italien chivolate (glisser). Glisser sur la communication et se retrouver comme un canard sans plume ou comme de la pluie sur les ailes d’un canard. Cette histoire c’est vraiment la bouteille à l’encre ou de la poésie.
Comme disait Jacques pas Lacan l’autre «la terre regarde la terre, tout le monde regarde tout le monde et personne n’y comprend rien ... »
Quelle existence !
Xavier
Tout a commencé par le
dessin, quelques empreintes, quelques tâches mais tout cela est devenu désuet avec l’apparition de la calligraphie et de l’alphabet qui a permis l’écriture. puis il y eut le télégramme. Là toujours une Trace. Malheureusement, la communication téléphonique efface aujourd’hui toutes les empreintes du passé pour l’avenir qui vient à grands pas.
Les archives sont la mémoire de la communauté. Elles permettent la transmission d’informations dans le temps, d’observer le chemin parcouru par la communauté, le suivi de son évolution, de faire ressortir ceux qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du groupe.
Archive signe son papier avec style et laisse l’empreinte de l’encre à votre bonne compréhension. Echange et partage autour de la trace d’Archive. A suivre. Se raconter.
vous êtes vous plongé dans les Archives de l’Hôpital
Moi oui, j’ai dû le faire à l’occasion de l’hospitalisation de M. X. Tout d’abord j’ai dû téléphoner au responsable du local. J’ai dû ensuite prendre la parole en équipe afin d’expliquer que M X avait déjà séjourné dans l’unité il y a quelques années.
Aux Archives, j’ai essayé de comprendre le dessin explicatif relatif à l’emplacement des casiers où sont rangés les anciens cahiers de rapport.
Avec force gestes, j’ai enfin trouvé.
En parcourant le bon cahier, la trace de M. X s’est faite de plus en plus nette.
Tout était écrit au stylo, mais quelques éléments étaient soulignés par un ou plusieurs traits rouges. Dans la marge quelques annotations figurées au crayon à papier. Peut-être des faits pas très importants
Christian
Exprimer, s’améliorer, guider, s’homologuer, télécommuniquer, forger l’esprit.
J’ai guidé les choses homologantes en me forgeant l’esprit. Tout en télécommuniquant le nécessaire et en le guidant, j’ai déployé le principal. Tout comme Victor Hugo avec sa poésie ou Frédérique Mitterrand avec l’histoire de France. Le ciel bleu est fort éclatant. Les nuages ne ventent pas. Le temps s’annonce gris. Le soleil va donner un éclat de printemps. Tout comme en Corse, le printemps ne veut jamais s’achever. Il donne ses plus beaux atours et ses plus beaux bourgeons.
Alain
Je poussai la porte, cette porte qui pendant si longtemps m’était restée inaccessible. Lourde et vieille, elle résistait, elle cachait tant de secrets ...
Derrière, des archives, des documents au repos ... Pour en comprendre le sens, il aurait fallu s’y plonger ... Retrouver les empreintes du temps, dans les itinéraires de vie, les marques d’existence ... Tout ce qui reste quand la vie est partie.
Je prenais des documents, les ouvrais
L’encre par certains endroits disparaissait. Le papier, jaunissant, en devenait cassant. Oh Le geste des écritures d’autrefois.
Archives, outil de communication, d’échange, des savoirs.
Réciprocité