L'exclusion
L'erreur est humaine dit-on mais n'est elle pas trop souvent utilisée sous trop de valeur, pour exiler beaucoup de fautes, utilisées trop souvent.
Cacher est plus facile que dénoncer.
L'union serait moins poison.
Urgence sur beaucoup trop de " fréquences "
Trop de " ségrégation " fait face à l'exclusion.
Internement devient indécent.
Ouvrir nos cœurs ne serait pas mourir,
Tout au contraire la vie rejaillirait.
Nul n'est prophète en son pays
Mais sachons prendre plus de recul
Face à cette exclusion, qui devient trop vite
Prison.

Brigitte C.

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Un texte de Nathalie

Dans ce monde où chacun prône l'entente
Où l'on bannit de notre vocabulaire la xénophobie
Il existe pourtant un domaine en pleine descente
Celui dont on murmure à peine le nom : la maladie.
Tout est fait pour étayer ce fragile édifice en construction
Qu'est l'existence de chacun dans une société de lutte
Quand on sait qu'au moindre écart il y a totale destruction
Que le moindre faux pas non encadré entraîne la chute.
A chacun de trouver sa place et de prouver son utilité
Car dans une société organisée il ne faut pas parler de sentiment
Ne pas s'occuper de son voisin n'est pas un signe de méchanceté
C'est juste que ne pas réussir est forcément décevant
La personne fragile ou malade sombre dans l'isolement
Petit à petit les personnes qui vivent autour l'oublient
Elle ne peut plus se faire entendre et cela augmente son renfermement
Qui va petit à petit jusqu'à annihiler ses moindres envies.
Il faut pourtant que des personnes éclairent un peu leurs nuits
Si on ne veut pas qu'au bout du compte ce soit eux qui nous fuient.


Nathalie C.

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D'essence humaine

Petit homme cérébral, toi qui vis en exil
Dans ta raison harnachée de xénopathie
Tousse, petit homme. Avale ton toplexil !
La fantaisie pas trop pour l'homéopathie !
Ta folie, il ne sert à rien de la cacher,
On ne voit que son sourire derrière ton loup
Contrôle, surtout tu ne dois pas te lâcher
Et danse, danse, danse encore avec les coups.
Et ces fous que tu traites pis que des ustensiles
Fatigués, paranos, schizos de sacrifice
Tu les brûleras sans frémir de tes " tend-cils ".
Fils et fils et colégramme, orifice !
Quoi ma comptine ? Elle vaut toutes tes insultes,
Ton mépris, ta fortune, ton oubli de l'autre.
Bien sûr, il faut tout cacher sous le tumulte
Inventer des homélies délirées par ces apôtres.
La raison, ce n'est pas donné de naissance
La folie, elle, est innée, c'est humaine essence.

Dominique