DES POEMES
Le don du sourire de Delphine
Texte poétique de Jane:
La moindre des choses
SIERRA CUADRADA
Elever un enfant différent: un don, un art ou un apprentissage?
Un texte de Roger
l'Animation musicale chanté le jeudi 21 juin pendant le repas espagnole.
LE DON DU SOURIRE
Il ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit celui qui le reçoit
Sans appauvrir celui qui le donne
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois immortel
Un sourire, c'est du repos pour l'être fatigué
Du courage pour l'âme abattue
De la consolation pour le cœur endeuillé
C'est un véritable antidote
Que la nature tient en réserve
Pour toutes les peines.
Et si l'on refuse le sourire que vous méritez
Soyez généreux, donnez le votre
Nul, en effet, n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne sait pas en donner aux autres.
Delphine.
Texte poétique de Jane
c'est un beau roman c'est une belle histoire
un jour, une passion naît, on ne sait d'ou vient cette attirance,
ou plutôt dirait t'on avenance...
deux regards se rencontrent
interpénétration des sens
du dedans vers dès lors
et puis s'il y a ce présent
qui s'en balance, s'en balla ce
car à cet ultime instant, point
Le temps n'est plus qu'un trait d'union.
légère brise, silence,
premier vent, vent frais du matin
Premier chant de l'oiseau siffleur ;
mon cœur s'ouvre, s'ouvre à toi,
Tes yeux me sourient, entre deux plantules.
Jardiland, huit ans déjà, et je suis lasse.
Sur cette plage d'autrefois, à me demander pourquoi...
Pourquoi brusquement, cette inflorescence ?
petite lumière au bout du tunnel me dis-je,
et puis la brise s'accentue et s'accentue encore
un soleil moqueur me renvoie
un reflet, Oh mais quel reflet
Es-ce toi, es-ce moi
Qui de nous deux réunis
En nos contraires et pour quelle vie ?
je sais déjà tout de toi
La bouteille à la mer... quelle prétention me diras-tu ?
Je connais mes faiblesses et contradictions
et c'est par cette esquisse
dont la "perfection " m'atteint :
Que je dis NON !
Pas maintenant...
laissons donc faire le temps
à connaître nos drôles de penchants
Au sens où, au sens où nous l'entendons ?
Et puis toujours ce temps,
qui tel un élastique, s'étire
agaçant mon impatience,
toujours à te redire
dedans, dehors, ici ailleurs...
toujours le même refrain,
Quelle importance, quelle impertinence !
Toutes ces années à chercher, un chemin,
Aussi sinueux soit t'il ?
chemin d'a côté
et brusquement, je m'endors
sur cette même vieille plage
je suis stone où flux et reflux me renvoie à de bien mauvais souvenirs
Mais patience, tout autour, tout au-dedans : NOTRE PROJENITURE
dont entre parenthèses, j'ai porté, donné naissance DE PAR TA divine semence
Et c'est par ces trois enfants que la vie ma rappelle à son souvenir.
AMOUR, ordre devoir d'une mère : la naissance, quel cadeau me direz-vous ?
Parlons-en...
accepter de mourir pour mieux revivre
me répondre entre liquide et solide,
je redeviens moi-même Matière
POUR CE COMBAT,
cette continuité que je dis "notre "
alors, si Dieu le veut, j'irai jusque là.........
A TOI DE DEVINER
C'est J. F.
Premier poème que je t'envoie,
a ta guise d'y paraphraser
mais là, à cet instant précis, je vais me reposer,
Penser à moi.
Présentement je sais à quoi m'en tenir.
Et, c'est du sommeil du juste que je vais dormir sur mes deux oreilles.
Demain sera un autre jour
Mais moi je ne changerai pas.
J'irai toujours de l'avant
Et je pense parfois à toi mais tellement à nos enfants.
JANE
La moindre des choses
Un oratoire hautain
Théoricien de rien
Errait sans fin
Paresseux comme lémurien
Faisant fi avec dédain
Des petits riens
Des 3 fois riens
Il lançait aux salins océaniens
Ses vieux chagrins
Ses airs chafouins
C'est un lutin
Galopin malin
Qui de sans rire enfantin
Lui fit découvrir
La beauté des matins
Anonyme.
SIERRA CUADRADA
A veces el hombre es como el sol
tiene dos apuntos de apoyo
el primero donde nace, se leva y se engrandece
el secundo donde desciende se posa y se reposa
despues de un largo viaje en el tiempo
sierrra cuadrada
Des villes qui passent et autant de vie que j'oublie
Hier qui s'efface le show continue aujourd'hui
la peur qui s'installe avant le grand choc juste avant
je reprends ma place toute seule devant
Les caisses qui claquent le feu des poursuites sur ma peau
des mains qui se tendent pour porter ma voix bien plus haut
un dernier visage un dernier salut j'suis plus là
je ferme les yeux je parts là-bas
Je sais je sais où m'entraînent mes pas
jour après jour
je sais je sais tout commencera là-bas
Sierra cuadrada
je sais je sais où m'emmène le temps
jour après jour
je sais je sais tout commencera vraiment là-bas
Sierra cuadrada
Elever un enfant différent: un don, un art ou un apprentissage?
J'étais émerveillée quand tu es arrivé
C'était la première fois que j'avais dans les bras
Un si petit bonhomme à moi qui s'abandonne
Qu'est c'que j'en étais fière et je me sentais mère.
Je voulais tout donner, vouloir tout apporter
Mon amour, mon sourire et toute ma douceur
Mais quelque fois en moi j'avais comme une peur
Est-ce vraiment facile de ne pas faire d'erreurs ?
On veut tellement bien faire quelque fois on s'y perd
Je voulais te grandir je voulais ton sourire
Mais où est ma patience, je t'offre ma violence...
Soudain mon bras s'envole
Et toi tu te protèges
Je suis comme une folle
J'ai bien vu ton manège
Je veux te consoler
Et je reste en fond d'cale
J'ai plus l'droit de t'toucher
chaque fois je te fais mal.
Toutes ces opérations, ces broches et tous ces soins
J'étais pas préparée j'en aurais eu besoin
Mon corps est terrifié je suis là sans comprendre
Et toi avec ton cœur tu essaies de m'apprendre.
Je voudrais vivre tes pleurs je voudrais que tu t'venges
Que tu me rendes ta douleur avec ta p'tite main d'ange
Je suis inconsolable et comme une imbécile
Je suis là et je me blâme j'croyais qu'ce serait facile
refrain
J'n'ai plus confiance en moi mais je compte sur toi
Montre moi le chemin je suis là je reviens
Je veux recommencer revivre et puis t'aimer
Tu as besoin de moi je ne te plante pas là.
J'pense à la prochaine fois, aux autres opérations
Je te tiendrai la main mais je f'rais plus les soins
je suis là pour t'élever pas pour te torturer
j'rends mon rôle de soignant j'veux celui de maman...
C'est mon esprit qui vole
Qui monte sur ton manège
C'est mon corps qui s'étiole
Pour que tu me protèges
Tu veux me consoler
Me sortir de fond d'cale
Et tu viens me toucher
Me dire que t'as plus mal
Tu veux qu'puisse te toucher
Sans plus jamais t'faire mal
Un texte de Roger qui est le facteur du Passe muraille et en plus de ses talents de sculpteur, il écrit :
Amis lecteur
Que pensez vous de mon métier de sculpteur ?
Du développement de sa technologie qui s'obtient par la pratique ?
Le ciporex, élément de choix par excellence, prend ample configuration sur les coups de ciseaux du maître en question.
Sa composition, choux ydrolique finement pressurisé, vinaigre blanc, sel marin, le moule à ingrédient, la centrifugeuse à air chaud.
L'exposition, sa marge bénéficiaire, qui s'accroît de jour en jour en France comme à l'étranger.
Roger
Voici le texte de l'Animation musicale chanté le jeudi 21 juin pendant le repas espagnole.
J'veux vous parler
mais j'ai tellement de choses à dire
que les mots ressortent étriqués
quand je respire
j'veux vous parler
de l'hôpital psychiatrique
où vous croyez qu'la vie s'effrite
il faut parler
vous les dehors nous les dedans
on s'connaient pas faut être franc
faut se parler
Quel est l'plus fou de toi de moi ?
Pose la question au moins une fois !
Car moi aussi j'en avais peur
La psychiatrie, non quelle horreur !
dans chaque couloir j'voyais ma sœur
elle me hantais comme un cauchemar
et j'ne voulais surtout pas voir
ce monde que je n'connaissais pas
et qui n'était pas fait pour moi
mais pour les fous, les marchent pas droit...
J'veux te parler
ici tu peux bien débarquer
si dans la merde tu mets les pieds
et que tu plonges
tu t'croyais fort et préservé
et puis tu as un mal qui ronge
j'veux te parler
ton homme ta femme ou ton enfant
et là tu mets le nez dedans
faut en parler
de cet hôpital de psy
où l'on y croise aussi la vie
Ya ceux qu'on garde " les surveillés "
on les appelle les "dérangés "
il faudrait pas les mélanger
la société serait gênée
ici c'est l'hôpital de psy
aucune garantie de sortie
ou quelque fois sous condition
" vous êtes fragile, faites attention "
J'veux te parler
quand tu passes toute une journée
à t'essouffler pour voir un psy
pour te soigner
tu as les nerfs tu t'impatientes
et là t'explose avec violence
faut en parler
les infirmiers ont leurs limites
y en a certains même qui t'évites
tu veux parler
certains sont prêts à t'écouter
d'autres en fond trop rien qu'pour t'aider
Mais quelque fois une moindre chose
ça part en couille et tout explose
un simple mot et ça déraille
tu es un faible tu as une faille
là c'est l'hôpital psychiatrique
on t'le rappelle on sort la trique
et pour t'aider à te calmer
on t'met la seringue sous le nez
j'veux vous parler
c'est votre regard qui doit changer
chacun a un côté craquelé
j'vous ai parler
profitez en faites pas semblant
et venez donc nous voir dedans
on va chanter......
Accompagné à la guitare par Isabelle.
Isabelle (1 juin 2001)