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Retour à Lettera amorosa



Ma lumière et ma vie et bien plus haut mon phare,
Le vent pourra souffler sur moi toujours plus fort
A me cingler l’esprit, à rompre mes amarres,
Que je resterai là à t’aimer, plus encore.

Vois mon unique souhait, ma seule raison de vivre,
Bien au-delà des murs et de tous ces plafonds,
C’est de te dévorer comme le plus beau des livres,
T’effeuiller doucement à en perdre raison.

Tu sais Mima comme je t’aime, où, pourquoi et quand
Sur tes lèvres, à la lie, mon regard fou s’éprend,
Sans le moindre bruit, sans la moindre retouche,
Je bois tous les sourires que dessine ta bouche.

Et comme un jeune enfant te regarde du doigt,
Je caresse tes espoirs, tes soucis et m’émois
Du plus timide mot, des regards à la ronde,
Alors que tombent les voiles sur ce théâtre immonde.

Me voilà engourdi mais si frais d’une vie
Qui me gonfle d’un air que déjà on m’envie.
Ta musique enivrante qui depuis m’assourdi,
Je la chante la nuit, seul, dans cet immense lit.


                                                          Marcu Andria.




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