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Falaises D’Etretat.
Aout 2006

Plus anciennes et peut-être plus vivantes
Que moi
Plus dangereuses, peut-être et plus secrètes
Que moi
Suspendues du ciel à la mer
Embrasant les mouettes et les nuages
Et les tourments, sans âge.

Plus anciennes et peut-être plus vivantes
Grondées par le vent
Suspendues par les siècles,
Comme des rideaux de pierre,
Erigeant un mur
Dressé contre moi-même.

De loin, de près
L’océan ressasse,
Plus loquace que moi-même.
Est-ce la mouette envolée
Qui sur la digue, laisse place
Au silence incliné des falaises ?

Je ne sais répondit le vent
Faisant naitre en moi-même
Un nouvel éboulement.






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