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De l'amour


J'ai décidé d'écrire aujourd'hui pour me donner du courage et pour dire des choses importantes que j'ai gardé longtemps en moi. Le jour est venu de dire ces choses qui me tiennent à cœur plus que tout au monde. Je pense qu'il est nécessaire que je les dise pour le bien de tous, le bien de l'humanité toute entière. J'ai longtemps attendu parce que je n'étais pas encore prêt à parler. Il me manquait toujours quelque chose et ce quelque chose je l'ai enfin trouvé. C'est l'amour de la parole.

Un jour, j'ai aimé, j'ai aimé à la folie et ce jour là, tout me paraissait très beau. Tout ce qui était beau, je le voyais beau. Et ce jour là, je m'en souviendrais toute ma vie. Un homme est venu me voir et il m'a dit : " Hervé, tu dois aimer, ce sera ta passion continuelle, jusqu'à la fin de tes jours. "

Ce message, je le garde au fond de mon cœur comme un talisman et ce sera sans doute et certainement ma seule religion.

J'ai beaucoup souffert dans ma vie, mais cette souffrance, je ne le regrette pas. Elle m'a servi à évoluer, à m'améliorer de jour en jour. C'est bon la souffrance quand elle sert pour le bien. Elle ne m'a pas rendu mauvais, bien au contraire, car en moi une flamme subsistait. La flamme de l'amour éternel. Tout le mal qu'on a pu me faire, je l'ai transformé en amour spirituel. Cette souffrance a traversé longtemps mon cœur et elle l'a rendu doux et tendre. Dans ma vie, j'ai rencontré tout un tas de gens de ma race ou d'une autre race, je les ai aimés comme n'importe qui car il fallait que je les aime, ils en avaient besoin. L'amour est une chose nécessaire et primordiale. Sans amour on ne vit pas comme on devrait vivre. C'est une impulsion cordiale et généreuse que tout le monde peut pratiquer. N'importe qui. Il suffit pour cela de penser fortement à son cœur, de le sentir battre, et de se dire, tant qu'il bat je peux encore aimer. L'amour arrange tout. C'est une extraordinaire raison de vivre. L'amour est bon et généreux quand on sait l'employer, au compte-gouttes ou à grand flot. Je me suis marié des centaines de fois dans ma vie, rien qu'en donnant la main à quelqu'un et hop aussitôt la mariage était fait. J'espère qu'un jour le mariage religieux arrivera à grand pas. Je veux aimer plus que tout au monde une seule et unique personne, une femme qui me rendra heureux, encore plus heureux qu'aujourd'hui, où je suis seul et presque abandonné de tous. Je suis seul, tout le monde est seul, même s'il y a des gens autour de nous. La solitude n'est pas bonne à boire, elle reste coincée au gosier et a du mal à nous faire manger.

Aimez-vous les uns les autres, je ne le dirais jamais assez. Avec l'amour aucune guerre n'est possible. La paix règne en maîtresse et rien ne peut la déranger. Moi, je veux l'amour universel et sans histoire. Aimer et encore aimer, c'est ma devise et je voudrais que ce soit la devise pour tout le monde jusqu'à la fin des temps. Avec l'amour on arrive à tout. Rien n'est impossible. Même après la mort l'amour existe toujours. Il est immortel et continuel.

Une femme est un rayon de soleil parmi un univers triste et morose. Elle est le complément humain et rien ne peut la remplacer, même pas l'amour.

Je dirais aussi que l'amour n'est pas force de loi. Il doit être la loi suprême et impérissable de tous les hommes, de toutes les femmes et de tous les enfants.

Je regarde un homme droit dans les yeux, il me regarde droit dans les yeux, çà c'est l'amour. Le contact est là, évident et sans vergogne. Et puis l'homme s'en va, avec mon souvenir et il regardera encore dans les yeux parce qu'il a besoin de ce contact.

L'amour n'est pas méchant, il provient du cœur et le cœur n'est que bon sentiment quand il n'a reçu aucune blessure. Une caresse , c'est si bon une caresse qu'on ne doit pas s'en priver. Mais on ne peut pas caresser n'importe qui, c'est une histoire de bonne conduite et de savoir-vivre.

Sentimentalement, je suis riche et je compte le rester toute ma vie. Qu'est-ce que la richesse si ce n'est fait pour donner ?

Mon amour tu vis en moi et je t'adore. On devrait faire une statue de l'amour. Une statue de toutes les qualités humaines qui ont tendance à se perdre de nos jours.

Nous ne sommes que des marionnettes en ce monde. Les forces du bien et du mal se servent de nous pour diriger et commander, pour faire et défaire. Un univers nouveau est en préparation. Tout va être révolutionné. Le travail ne sera plus obligatoire pour vivre. On travaillera seulement parce que ce sera la loi qui le décrétera. Ce sera obligatoire pour ceux qui pourront le faire. Je le sais, çà n'est pas une utopie, çà sera la vérité. Dans les étoiles on apprendra toujours un métier, mais ce métier ne sera pas appris pour gagner sa vie mais parce que l'homme a toujours besoin du travail pour ne pas rester inactif.

Dans ma vie intime, j'ai longtemps pensé, réfléchi à diverses choses concernant la société et mon univers intérieur. Je veux que mes écrits soient pris en conscience par mes lecteurs, je veux leur apporter quelque chose, un espoir pour une nouvelle vie, moi qui l'ai recommencé à zéro tant de fois.

J'ai vu dans ma tête de la lumière, je me suis guidé à elle et elle m'a mené à la sérénité. Je parlerais très simplement car c'est avec un langage clair que j'espère être compris par un maximum de gens. Aujourd'hui je suis fatigué par mes efforts moraux qui ont duré des années. J'ai cherché longtemps, très longtemps la vérité. J'ai vécu avec elle dans mon cœur, mon âme et mon esprit, elle a façonné en moi un être pur.

J'aime l'amour et je consacrerais beaucoup de pensées à lui en qui je crois plus que tout au monde. J'ai vécu pour lui, avec lui et le jour où je l'ai découvert j'ai cru immédiatement en lui. Je l'ai considéré comme le remède miracle d'une société en perdition. On parle souvent de l'amour. Beaucoup de gens ont compris qu'il serait très bon pour les gens que j'adore. Pour tout le monde. Pourtant j'ai souffert, beaucoup souffert parmi eux mais je ne leur en veux pas. Cette souffrance m'a apporté l'évolution et la beauté intérieure. C'était mon stimulant, ma drogue, mon élixir spirituel. Et si aujourd'hui je porte les marques apparentes sur mon corps, mon visage de ces années de souffrances continues et sans répit ce n'est pas par regret, c'est seulement une constatation du mal qui a subsisté en moi. Satan m'a laissé le choix et il a perdu. Tant mieux pour moi et tant pis pour lui. Le principal aujourd'hui c'est que mon cœur batte encore et que je puisse de ce fait encore aimer. C'est le principal.

Je me suis longtemps accroché à la lumière pour mettre à jour les secrets les plus profonds de l'univers. J'ai cherché à comprendre le pourquoi des choses. Pourquoi il y a la vie et la mort. Pourquoi il y a l'amour et la haine et j'en ai déduit que tout cela est très intéressant.

J'ai 26 ans, je suis né à Boulogne-Billancourt, près de Paris, au mois de décembre 1955, et, quand j'ai vu le jour pour la première fois, je ne savais pas qu'il serait si utile.

Dieu m'a choisi pour se servir de moi comme un gosse intelligent se sert d'un jouet. Il m'a fabriqué, m'a façonné pour que je devienne un être extraordinaire. Cela, je l'ai souvent entendu dire, et je crois que c'est vrai. Mais pendant une grande partie de ma vie, j'ai cherché à être comme tout le monde, me sentir bien parmi les gens de mon entourage et pour sourire quelquefois au soleil qui se pointe dans le ciel et à l'horizon. J'ai vu la folie, la misère et le délabrement humain. J'ai porté sur mes épaules un lourd fardeau, j'ai aidé mon prochain à mieux supporter la vie et j'en tire encore un certain plaisir à y penser. J'aime donner le son de ma voix à quelqu'un, n'importe qui. C'est si bon. A entendre et à donner. A donner et à entendre. Un mot, rien qu'un mot peut sauver la vie d'un homme.

C'est si fragile la vie qu'on ne doit pas lui porter atteinte. Il faut la respecter et l'aimer au maximum. C'est tellement bon de vivre.

Pourtant, j'ai bien failli quitter la vie quand je me sentais littéralement perdu en moi. Il ne faut rien regretter, c'est le destin qui a joué et on ne peut rien y faire.




Hervé.

Vivre-aux-Eclats 1981.

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