Je
marche tête ailleurs, j’effleure du regard sans les voir vraiment ces visages
que je croise, et d’un coup tu me sautes aux yeux et au cœur,
Et là quelle
sensation tout l’amour qui explose et toute la douleur qui m’inonde
j’ai
mal et je pleure là-bas cachée à l’angle d’une rue
je pleure sur ta solitude
qui n’a jamais été aussi criante
Sur la souffrance qui t’alourdit les
épaules
Là je te vois par surprise tu n’as rien préparé ni masqué et tu es
si évidemment seul que s’en est un déchirement tu traverse la rue comme si tu
étais de trop tu marches sur le trottoir comme absent à toi et aux autres
Et
tout cet amour que j’ai pour toi qui ne peut même pas aider à te faire sentir un
de ceux là
Je sèche mes larmes et ma peine je tourne au coin de la rue et
j’avance vers toi visage souriant
Parce que oui mon fils depuis le premier
regard posé sur toi cet amour là est et sera toujours au-delà de tout et ne
t’entravera pas de cela j’en fais le serment.