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Ce n’est pas la folie qui m’a attiré, mais le spectacle de la folie. " Franju.
Vendredi 4 septembre, 23 h 55, Arte présente " La tête contre les murs ".
Les cinéphiles se souviendront qu’il s’agit d’un film de Georges Franju de 1958. Jean-Pierre Mocky a participé à l’écriture d’un scénario inspiré d’un livre d’Hervé Bazin.
La distribution est prestigieuse : Pierre Brasseur, Paul Meurisse, Anouk Aimée, Charles Aznavour, Jean-Pierre Mocky, Edith Scob.
Ainsi que l’écrit Télérama :
" Ce film est l’adaptation lyrique d’un livre inspiré d’une série de reportages sur les institutions psychiatriques en France. On y trouve une manière de sujet de thèse : l’opposition entre traditionalistes et progressistes en matière de thérapie. Seulement, Franju n’est pas avocat, mais poète. Il a utilisé les personnages et les lieux du roman pour nous introduire dans un univers insolite et maudit, celui de l’enfermement physique et mental. Il l’a fait avec la sincérité qu’on lui connaît, ici doublée d’élans bouleversants de tendresse et de colère. "
1958- 1998 : Où en est donc le combat entre traditionalistes et progressistes en matière de thérapie ? Les thérapies ont-elles réellement évolué ? En quarante ans, la perception de la psychiatrie a-t-elle changé ? Comment apparaissent les autres soignants ? Peut-on comprendre quelque chose de la psychiatrie d’aujourd’hui à travers la vision peut-être datée d’un poète qualifié de " visionnaire " ?
Nous vous invitons à voir le film et à réagir ici à partir de ces quelques questions ? A vos claviers …