Dans le cadre de l’Année Européenne des Personnes Handicapées,

Le Président et le Conseil d’administration de « Handicap & Intégration »
vous prient d’assister au cinquième « Café Philo du Handicap »

Le mardi 4 novembre 2003 de 16 h à 18 h
A la Brasserie « Le Palace »
156 bd Jean Jaurès à Boulogne (92100)

Entrée par le 87 rue de Saussière pour les personnes à mobilité réduite.

Métro Marcel Sembat – Téléphone : 01 48 25 16 43.

« One man, one vote ». Le slogan, importé des Etats-Unis du temps où il fallait encore défendre le droit de vote des Noirs, n’a plus, dans nos démocraties, lieu d’être scandé : le suffrage universel a consacré ce principe que chaque homme et chaque femme avait le droit de glisser un bulletin dans l’urne.

Mais au-delà des règles, toutes les voix pèsent-elles le même poids ? Les voix des minorités, parmi lesquelles se trouvent les personnes handicapées, sont-elles entendues ? Ont-elles toujours les moyens de s’exprimer : bureaux de vote accessibles, bulletins lisibles sans les yeux, campagnes télévisées sous-titrées… ? Par ailleurs, ces personnes sont-elles correctement représentées dans les instances délibératives et gouvernementales ?

Probablement non, deux fois non. Mais pourquoi ? Les personnes handicapées seraient-elles moins intéressées par la chose publique que les autres citoyens ? Seraient-elles moins bien formées, moins bien placées au sein des partis dans la course aux postes à responsabilité, gênées pour accéder à certaines salles de conseil municipal et autres assemblées d’élus ?

Ces facteurs s’unissent et expliquent la relative absence des personnes handicapées dans les instances politiques et gouvernementales. Seules exceptions, parfois : un « handicapé de service », en charge, la plupart du temps, de questions sociales, de santé, ou liées au handicap, comme si les handicapés ne se préoccupaient pas d’environnement, de commerce, de relations internationales…

Avec responsables politiques, personnes handicapées engagées ou non dans la vie politique, Handicap et Intégration se propose certes de dresser un état des lieux mais aussi d’esquisser des pistes de changement. Une loi, identique à la loi sur la parité, est-elle la solution ? Les partis doivent-ils accentuer leur recherche de représentativité de la société dans son ensemble au sein de leurs militants et responsables ? Autant d’interrogations qu’avec vous nous espérons aborder dans ce cinquième café philo du handicap.