Le désarroi en psychiatrie
Il y a quelque temps,
je suis tombé sur un article d’un journal marseillais. C’était l’histoire d’un
psychiatre de rue qui se déplaçait dans les coins chauds de Marseille à
bicyclette. Il ne tenait pas spécialement à être rémunéré. Il a rencontré une
dame très fragile qui squattait une série de garages avec d’autres hommes. Sa
vie était une série de malheurs, elle n’arrêtait pas de se faire violer.
Le jeune psychiatre
était dans un désarroi profond, vue la situation de cette femme. Il lui
proposait périodiquement de venir se reposer dans un local, manger un bout et
parler un peu. Mais voilà, on ne pouvait pas rester indéfiniment dans ce local,
au bout de deux ou trois nuits, elle retrouvait la rue. Elle ne se sentait pas
d’autres choix que de retourner dans les garages et de revivre les viols en
série. C’est la vie ! C’est sa vie.
Christophe,
le 28/11/08.